La souveraineté numérique est devenue un élément important du débat public en France et en Europe. Les raisons sont profondes. Elle doit permettre d’assurer le leadership technologique de l’Europe tout en garantissant une meilleure sécurité des données, gage de confiance et de progrès. Une ambition élevée, quelle que soit notre activité ou notre origine géographique. La souveraineté numérique va nous donner les clés du monde de demain, nous permettre de choisir la société dans laquelle nous voulons vivre. Par Nicolas Sekkaki.
Pour tous les acteurs présents, cette souveraineté est une question de responsabilité. Industriels et pouvoirs publics doivent s’emparer du sujet et prendre clairement position, faire de la souveraineté numérique un objectif, pour eux-mêmes et pour l’Europe. En écartant toute idée de protectionnisme, la prise en compte de la souveraineté accompagnera le développement de la technologie en France et en Europe et l’adoption de mesures pour l’intégrer à bon escient. Les acteurs globaux, grandes entreprises françaises très internationalisées, ou grandes entreprises globales avec une forte présence en France ont un rôle particulier à jouer. C’est la position d’IBM avec son plan Vision 2024 qui définit ses priorités en matière de politique technologique dans l’Union pour les cinq ans à venir.
Pour renforcer sa souveraineté numérique, l’Europe doit donner la priorité à la notion de confiance avec des partenaires qui ont fait preuve de fiabilité dans la gestion des données et de la sécurité en Europe depuis des décennies, quelle que soit la situation géographique de leur siège. De manière à opérer la transformation des économies, IBM s’est déjà engagé par ses investissements en R&D, ses initiatives en matière de formation et d’inclusion – comme les nouvelles classe P-TECH lancées cette année en France – ou encore avec son cloud de confiance avec BNPP, à inventer les métiers de demain et à maîtriser aussi bien les technologies que les usages. Ses engagements, sa présence en France depuis plus de cent ans, son empreinte régionale, comme avec son Centre de Sécurité Opérationnelle à Lille ou ses Laboratoires à Saclay et Sophia-Antipolis montrent comment l’entreprise contribue au développement de l’économie et de la société.
Les gouvernements doivent travailler avec des acteurs de confiance – nationaux ou internationaux – de façon ouverte afin de développer les meilleures technologies, d’attirer les meilleures compétences tout en faisant prospérer l’économie. C’est en collaborant tous ensemble, acteurs privés et publics, pour l’innovation, le développement local, l’inclusion et l’éducation que nous construirons le monde de demain dans la confiance.
Sur le point essentiel de la souveraineté numérique de protéger les données, notre vision et nos pratiques – comme celles de certaines autres entreprises – sont de garantir la protection des données personnelles et des données des entreprises. Ainsi, les gouvernements ont tout intérêt à collaborer avec des acteurs responsables, qui ont fait de leurs engagements en matière de protection des données une priorité, et qui investissent en France et en Europe, étant ainsi créateurs et non pas extracteurs de valeur.
Tribune par Nicolas Sekkaki, Président IBM France
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