A intervalle régulier, il est important pour toutes les entreprises de faire des points d’étape sur leur évolution en termes de digitalisation.
L’indice de l’économie et de la société numériques publié récemment par la Commission européenne apporte des preuves supplémentaires de la progression de l’informatique dématérialisée au cours de la première année de la pandémie, les grandes entreprises ayant connu une forte avancée dans la mise en œuvre de projets numériques. Mais le tableau est différent lorsqu’il est question de la digitalisation pure et dure de l’entreprise. Les technologies numériques avancées – au-delà de l’utilisation d’applications basées sur le cloud dans le cadre de la bureautique, de l’ERP ou des ressources humaines – ne figurent pas parmi les priorités.
L’objectif ambitieux d’une utilisation à 75 % du numérique d’ici à 2030 est encore loin d’être atteint. Soyons clairs, un des quatre domaines clés de l’indice de l’économie et de la société numériques indique que des progrès importants ont été réalisés en matière d’expansion de l’infrastructure pour la connectivité à large bande, mais les résultats au global montrent qu’il existe désormais un fossé entre les possibilités qu’offre déjà la digitalisation et la manière dont les entreprises les utilisent dans le cadre de leur stratégie.
Ce n’est pas le moment de ralentir le rythme de la digitalisation
Pour les dirigeants, la révision et la mise en application de leur stratégie de digitalisation doit être une priorité absolue. Les objectifs doivent être ajustés pour être en phase avec les conditions du marché et les nouvelles opportunités technologiques. La nécessité de rester compétitif dans un monde qui compte une armée croissante de nouveaux arrivants numériques devrait suffire à motiver les entreprises à accélérer leur propre agenda numérique. Le cloud est bien plus qu’un simple tremplin permettant aux start-ups de proposer leurs offres numériques – il permet également aux entreprises établies d’optimiser les processus de production et les services traditionnels.
L’internet industriel des objets (IIoT), l’edge computing et la norme sans fil 5G ouvrent par ailleurs toute une série de nouvelles possibilités. Ces évolutions technologiques ne sont bien souvent pas considérées à leur juste valeur par les départements informatique – et dans de nombreuses entreprises, elles doivent encore attirer l’attention de la direction pour inspirer la mise en place d’une nouvelle stratégie de digitalisation.
Voici notre plan en cinq points pour accélérer votre transformation digitale :
- Réaliser une évaluation de l’entreprise pour développer votre propre histoire numérique
La première étape consiste à identifier les opportunités numériques que votre entreprise peut exploiter. Les pressions accrues sur les marges – causées en partie par la pandémie – donnent une impulsion au changement. Demandez-vous comment vous pouvez stimuler l’agilité ou automatiser les processus pour éliminer les coûts associés au produit ou au service.
L’objectif est de développer votre propre histoire numérique sur la base d’une évaluation globale de l’entreprise. La digitalisation des processus de bout en bout doit être l’objectif primordial. L’automatisation des processus et la mise en place d’interfaces numériques avec les clients constituent la première étape vers la voie de l’optimisation des processus et d’une productivité augmentée.
- Faire de l’IT un catalyseur de l’activité
Le département informatique est confronté au défi de se transformer et il doit passer d’une fonction administrative interne à une fonction business de premier ordre – et il est important qu’il soit reconnu comme tel, de sorte que l’objectif du DSI soit de rejoindre le conseil d’administration. La digitalisation doit faire de l’informatique un point central. Les départements informatiques qui ne prennent pas ce virage se retrouvent généralement à travailler aux côtés d’une deuxième équipe IT dirigée par un CTO ou un CDO. Ce modèle organisationnel peut fonctionner un temps mais il s’est avéré inefficace et souvent source de tensions dans la pratique.
L’objectif du service informatique est d’avoir un rôle de facilitateur, il doit permettre l’optimisation, de l’automatisation et de l’innovation.
- Lier les objectifs commerciaux à la stratégie de digitalisation
Pour gagner un budget supplémentaire, les DSI doivent avoir le courage de définir des indicateurs clés de performance clairs qui montrent comment leur stratégie de digitalisation soutient de manière mesurable les objectifs business de la direction. Un lien clair entre la stratégie de digitalisation, la stratégie informatique et les objectifs de l’entreprise est la base du succès. piedmontmastergardeners.org La migration vers le cloud n’est pas l’objectif en soi ; il s’agit simplement de l’un des véhicules utilisés pour optimiser le modèle économique de l’entreprise.
Comment l’IT peut-elle donc soutenir autrement la réalisation des objectifs de l’entreprise en utilisant des technologies modernes telles que la 5G et l’edge computing, l’analyse des big data, l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle ? Les données qu’une entreprise collecte doivent être analysées intelligemment et utilisées comme point de départ de l’optimisation des processus. Les entreprises sont assises sur un énorme trésor de données qu’elles n’ont pas encore exploité. Ces données sont aussi précieuses que l’or – il est donc essentiel que ces pépites soient déterrées, polies et traitées.
La norme sans fil 5G et l’Edge computing ne sont que deux exemples de la manière dont les applications peuvent être déplacées pour être plus proches de l’utilisateur, que ce soit dans le secteur de la logistique, du secteur automobile ou de la production. Ces innovations technologiques peuvent être utilisées pour développer de tout nouveaux modèles opérationnels qui doivent être ancrés dans la stratégie de l’entreprise.
- Faire de la direction l’agent du changement
Le soutien de la direction est crucial lors de la mise en œuvre d’une stratégie de digitalisation. Les dirigeants doivent communiquer la vision qui sous-tend la transformation à l’ensemble du personnel. Si tous les employés sont impliqués dans le processus de changement dès le départ, vous pouvez alors réduire la résistance et contrer les craintes de pertes d’emploi potentielles qui sont inhérentes à tout processus de changement.
Grâce à une communication ciblée – qui commence au sommet de l’entreprise et se répercute de manière cohérente à tous les niveaux – vous pouvez introduire le changement et le gérer à toutes les étapes de sa mise en œuvre. La communication est un catalyseur de la digitalisation et empêche le processus de s’enliser en raison d’un manque de compréhension.
- Protéger les actifs numériques est une responsabilité de gestion
L’infrastructure traditionnelle de sécurité informatique basée sur les réseaux et la sécurité périmétrique n’offre pas des niveaux de protection adéquats pour les processus commerciaux numériques distribués. De nos jours, l’enjeu est bien plus important que la simple prévention de l’accès aux serveurs et aux applications depuis l’internet. Avec les modèles hybrides qui éloignent les employés du site de l’entreprise et les applications qui migrent vers le cloud, une architecture réseau en étoile n’a plus de sens. L’approche Zero Trust, cette solution de sécurité holistique, basée sur des règles, pour les processus commerciaux et les flux de données numérisés semble être – en revanche – la solution à adopter pour sécuriser toute l’entreprise, quelque soit son organisation et son niveau de maturité en termes de digitalisation.
Le comité de direction et la DSI doivent donc se donner pour double objectif d’améliorer la communication au sein même des équipes de sorte à réduire la résistance au changement et rendre possible les projets de digitalisation. Ils doivent en revanche faire en sorte de réduire les possibilités de communication de tous les actifs numériques et de les exploiter de manière invisible dans la mesure du possible. Après tout, vous ne pouvez pas attaquer ce que vous ne pouvez pas voir. Comme son nom l’indique, une approche Zero Trust signifie qu’aucun utilisateur, appareil ou application – y compris vos propres employés, applications et appareils IoT, ainsi que d’autres composants ou personnes sur les réseaux internes ou externes – n’est automatiquement considéré comme sûr.
https://www.zscaler.fr/solutions/infrastructure-modernization
https://www.zscaler.fr/solutions/modern-workplace
https://www.zscaler.fr/solutions/secure-remote-access-for-ot-systems
Par Christoph Heidler, CIO Zscaler