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Un Monde Sans Emissions : Ces Quatre Technologies Vertes Évoluent Efficacement

©Pixabay

Voici quatre technologies vertes qui se développent suffisamment vite pour participer activement à la concrétisation d’un monde dans lequel les émissions de carbone seraient réduites à zéro, d’ici la moitié du siècle, affirme l’Agence internationale de l’énergie (l’AIE).

Il semblerait cependant que ces technologies aient besoin d’un petit coup de pouce de la part d’autres technologies, avance Eric Masenet, directeur d’une unité de l’Agence internationale de l’énergie, qui étudie des manières concrètes d’atteindre les objectifs de l’agence.

Les véhicules électriques, le stockage d’énergie, l’énergie photovoltaïque solaire et l’énergie éolienne se développent vite, et leurs coûts diminuent tout aussi vite du fait d’un support efficace des politiques publiques. Cela va dans le sens de l’accomplissement des objectifs environnementaux fixés.

« Cette année, pour la toute première fois, il y a quatre catégories de technologies qui sont en bonne voie, » se réjouit Eric Masenet. « Leurs niveaux de développement actuels, leurs trajectoires de coûts, la façon dont elles se déploient, et les politiques en place sont autant d’éléments qui mettent ces technologies dans un alignement parfait pour répondre à terme aux critères de la vision 2DS (expliquée ci-après). C’est un résultat très satisfaisant pour nous, mais nous ne devons pas le prendre pour acquis. »

« La vision 2DS » renvoie a un scénario dit du « 2° Celsius », dans lequel l’augmentation de la température de la planète causée par l’homme est maintenue à 2° C maximum. L’AIE a aussi pour objectif un « scénario du moins de 2°C », conformément aux accords de Paris, scénario dans lequel le réchauffement climatique est maintenu aussi près que possible de 1,5°C.

Pour parvenir à l’un ou l’autre de ces scénarios à temps et ainsi empêcher une perturbation mondiale de la vie sur Terre, les organisations ont besoin de plus que l’énergie solaire photovoltaïque et l’énergie éolienne, constate Masenet. Il leur faut également l’énergie solaire thermique, géothermique, l’éolienne en mer et une augmentation de l’hydroélectricité. 

« Bien que l’énergie solaire photovoltaïque et l’éolienne mènent la transition et ont connu un grand succès, elles ne peuvent suffire à mettre en œuvre le reste de l’agenda des énergies renouvelables, ni à permettre de rester en bonne voie pour accomplir le 2DS. »

Le niveau de développement des énergies renouvelables doit augmenter assez rapidement pour éclipser les combustibles fossiles d’ici 2050.

« Nos analyses techniques indiquent que cela peut être fait, et d’une manière efficace du point de vue des coûts. Elles indiquent également que nous pouvons parvenir à un réseau électrique mondial totalement débarrassé du carbone d’ici approximativement l’année 2050, » ajoute Masenet.

Pour l’instant, les énergies renouvelables représentent environ 25% de l’énergie mondiale, d’après Masenet. Pour rester en bonne voie vis-à-vis des objectifs fixés, ce chiffre doit passer à 35% d’ici 2025.

L’effort doit également être complété par le captage et le stockage du carbone, pas seulement pour arrêter les émissions inévitables (comme celles provenant des avions et des navires), mais aussi pour faire de la bioénergie le moyen effectif de diminuer radicalement les émissions.

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