La maison italienne est la première marque de luxe à s’engager dans la voie de la quantification et de la réduction des émissions de C02 de son site web, grâce à un outil innovant de durabilité numérique.
Si le digital a pris une place essentielle – pour ne pas dire dominante – dans les canaux de vente et de communication des marques, la question de l’impact du numérique sur l’environnement est de plus en plus prégnante. En effet, selon le Global Carbon Project, le web arrive en quatrième position d’un équivalent « pays » au monde pour les émissions de dioxyde de carbone. Ces émissions liées aux sites web sont la conséquence directe de la consommation de combustibles fossiles pour alimenter les centres de données et les appareils finaux, ainsi qu’à l’utilisation de méthodes de tracking peu efficaces.
L’algorithme a analysé un panel de plus de 11 millions de pages vues sur le site web de la marque
Face à ce constat, Karma Metrix, une entreprise italienne de search marketing et d’intelligence artificielle, a travaillé à la mise en place d’un algorithme innovant pour quantifier la performance énergétique des sites web. L’objectif est d’accompagner les marques dans la façon dont elles exploitent le digital, en l’utilisant de façon plus consciente pour soutenir des opérations commerciales durables.
Très engagée sur les questions de transition verte, la maison Valentino fait une nouvelle fois office de pionnière en s’associant à Karma Metrix pour développer un ensemble d’outils pour mesurer la performance écologique de Valentino.com. Concrètement, comment cela fonctionne ? L’algorithme a analysé un panel de plus de 11 millions de pages vues sur le site web de la marque en retenant pour critères le nombre et le type de fichiers Javascript, la taille des images, les choix chromatiques et la simplicité du code html. Il en ressort qu’à ce jour, le site Valentino.com génère 2,56 grammes de C02 par page vue. Un indicateur comme un référentiel, qui permet non seulement à la maison de s’évaluer, mais également de mettre en œuvre un plan d’actions visant à réduire son impact sur l’environnement. « Les faits montrent que la Maison, engagée à créer de nouvelles opportunités numériques au sein de la marque, est à l’avant-garde du processus de transition verte », a commenté Ale Agostini, créateur du projet Karma Metrix. Une attitude visionnaire de la part de Valentino qui, espérons-le, encouragera d’autres maisons à lui emboîter le pas.
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