100 000 visiteurs supplémentaires sont attendus pour cet événement qui verra le retour de nombreux constructeurs ainsi que la participation des véhicules chinois malgré la guerre commerciale entre l’Union européenne et l’Empire du milieu.
Le Mondial de l’automobile de Paris va encore grossir en 2024. De nombreux constructeurs, comme ceux du groupe Volswagen (Skoda et Audi), Ford et Kia font leur retour sur le salon pour cette édition qui s’annonce plus riche que la précédente selon son directeur Serge Gachot. Le 90e Mondial de Paris, prévu du 14 au 20 octobre dans le sud de Paris, comptera 50% de surface supplémentaire et compte attirer 500.000 visiteurs, contre 400.000 en 2022.
Paris revient en force alors que les salons automobiles avaient du plomb dans l’aile, avant même la pandémie de Covid et ses nombreuses annulations. Le salon de Genève s’est sabordé après une édition 2024 ratée. Le salon de Paris comme celui de Munich tentent de rafraîchir leur offre pour fédérer les visiteurs autour de l’automobile, pointée du doigt pour son rôle dans le réchauffement climatique, et attirer les constructeurs tentés par des mesures d’économie.
Groupe le plus présent lors de l’édition précédente, le constructeur français Renault sera encore en majesté avec un immense stand présentant notamment sa R5 électrique, et d’autres pour ses marques Dacia, Alpine et Mobilize. Stellantis renforcera lui sa présence avec, en sus de Peugeot et Citroën, Alfa Romeo et une quatrième marque. Cadillac, qui tente un retour en Europe avec de luxueux SUV électriques, sera aussi présent. Le leader mondial Toyota, Hyundai et Mercedes font quant à eux l’impasse sur Paris. Tesla comme MG doivent encore confirmer.
Les véhicules chinois seront, quant à eux, bien présents sur le sol parisien malgré la guerre commerciale entre l’Union européenne et Pékin sur les véhicules électriques en provenance de l’Empire du milieu. Le géant BYD sera accompagné d’Xpeng, Seres, GAC, mais aussi des nouveaux venus Forthing (groupe Dongfeng), Skyworth (filiale d’un groupe d’électronique) et des utilitaires Maxus. Et ce malgré le fait que, sans compromis d’ici le 4 juillet, la Commission européenne imposera jusqu’à 28% de hausse des droits de douane sur les importations de véhicules électriques chinois, reprochant à Pékin d’avoir, selon elle, faussé la concurrence en subventionnant massivement ce secteur.
(avec AFP)
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