Le réseau social Octi lance une nouvelle application concurrente de Snapchat, dans le but de pousser les utilisateurs à interagir avec leur entourage via la réalité virtuelle (VR).
Les réseaux sociaux les plus rentables comme Facebook, Twitter ou Instagram sont fondés sur le principe de recherche de connexions avec le monde et reposent sur une poignée d’utilisateurs qui publient régulièrement du contenu.
Octi, lui, utilise le machine learning (système d’apprentissage automatique) du téléphone pour détecter lorsqu’une personne se trouve en face de la caméra de l’iPhone. Si la personne a un compte Octi, alors les deux personnes peuvent s’ajouter sur le réseau social. Il est possible d’inviter la personne à rejoindre le réseau social si elle ne possède pas de compte.
Cette fonction d’ajout a impressionné quelques-uns des plus gros investisseurs. L’entreprise a déjà reçu 12 millions de $ de la part de NFL Players Association, Live Nation, Anheuser-Busch InBev, Bold Capital Partners et Human Ventures. Elle est aussi subventionnée par le chief product officer (CPO) d’Adobe, Scott Belsky, ainsi que Tom Conrad, CPO de Quibi et ancien chef de projet de Snap, et enfin le fondateur de Oscar Health, Joshua Kushner.
Le machine learning qu’utilise Octi détecte différentes parties du corps et du visage d’une personne chaque fois qu’elle apparaît devant la caméra : les yeux, le nez, la taille, les épaules. L’intelligence artificielle détermine ensuite de qui il s’agit dans l’application. Ces procédés complexes ne prennent que quelques secondes — facilitant la conversation entre les utilisateurs du réseau.
Lors d’une phase de test, Octi avait donné à 50 étudiants de l’école Huntington Beach High School en Californie du Sud l’accès à une version bêta de l’application. « À la fin de la semaine, 1 200 sur 2 000 élèves avaient l’application, explique Fuisz. Ça s’est bien propagé. »
Chaque utilisateur d’Octi détient une « digital belt » de données qui apparaît chaque fois que leur visage est scanné. Ces données peuvent contenir des photos, textes, vidéos ou posts et donner accès à d’autres réseaux sociaux comme Spotify ou YouTube, et se présentent sous forme de mur Facebook ou fil d’actualité Twitter.
Ce qui rend spéciale l’utilisation de la réalité virtuelle de Octi, explique Fuisz, c’est que les données suivent l’utilisateur. Contrairement à Snapchat dont la réalité virtuelle est momentanée. « C’est comme si le visage devenait le QR code de votre profil. »
Pour l’instant, l’entreprise se focalise sur la recherche de nouveaux utilisateurs. Mais Fuisz a de grandes ambitions pour sa création et est à la recherche de partenariats avec des développeurs d’applications qui pourraient exploiter son système.
« Nous allons noyer le réseau de contenu, dit-il. Je travaille sur beaucoup de différents partenariats en ce moment, pour créer un jeu vidéo qui devrait sortir l’année prochaine notamment. » Donc même si pour l’instant l’application manque de fonctions intéressantes au lancement, il y a de grandes chances que cela change à l’avenir.
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