L’humain cherche à démultiplier ses capacités de mouvement, ses capacités d’actions dans un monde complexe.Un grand nombre de progrès technologiques visent le bien-être des hommes et lui font espérer et rêver d’un monde meilleur. L’IA commence à réussir à accomplir certaines tâches identiques à celles des humains, et parfois même mieux. A ce titre, nous pouvons citer les exemples du jeu d’échecs, du jeu de GO ou encore les voitures autonomes. Peut-on dire que l’IA, ou intelligence artificielle, est capable d’agir comme l’humain, voire de le surpasser ou de le remplacer ?
La volonté est d’accompagner l’homme et d’améliorer sonquotidien aussi bien personnel que professionnel.
Depuis l’invention du terme « IA » en 1956 par John McCarthy, l’IA divise : Pour certains, cette technologie pourrait sauver l’humanité, et même lui apporter l’immortalité, selon l’avis des transhumanistes . D’autres, au contraire, affirment que l’Intelligence artificielle pourrait pervertir l’humanité allant jusqu’à détruire son essence même.
Une révolution qui explose les usages possibles, dans tous les secteurs d’activité.
On en entend de plus en plus parler grâce à plusieurs facteurs : L’émergence du Big Data, les IA ont besoin de données massives pour pouvoir apprendre par elles-mêmes. La force de calcul est toujours plus puissante ainsi que les progrès en recherche algorithmique. Le Machine Learning est un algorithme programmé pour qu’il apprenne par lui-même à partir d’exemples. Le Deep Learning (réseaux de neurones) qui se base sur le fonctionnement du cerveau humain réalise des programmes capables d’apprendre et de faire des prédictions.
Devons-nous donc voir cette avancée scientifique comme un bénéfice ou comme une régression pour l’être humain ?
Les outils de Robotic Process Automation permettent, sans programmer, de réaliser des comportements répétitifs de l’humain, de les reproduire et de les exécuter. Plus c’est simple, plus c’est efficace. On ne peut parler de l’IA sans citer Isaac Asimov et ses trois fameuses lois sur la robotique. L’objectif de celles-ci, selon lui, est que le robot ne puisse se rebeller contre l’humain. Pour cela, il faudrait donc appliquer ces 3 lois :
1 – Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.
2 – Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en confit avec la première loi.
3 – Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en confit avec la première ou la deuxième loi.
Dans le domaine de la relation client, un robot peut assurer une interaction physique quand le conseiller est indisponible tout en tenant compte du contexte et de l’environnement extérieur. Les premiers robots humanoïdes, NAO et Pepper sont capables de comprendre les émotions et de dialoguer. Ils peuvent accueillir un client en agence, demander de vérifier ses informations ou encore le mettre dans de bonnes conditions avant de rencontrer le “vrai” conseiller.
Un rapprochement entre humains et robots
De grands progrès sont à venir grâce à la robotisation. Mais il faut veiller à bien évaluer les coûts réels de mise en place et les gains engendrés, tout en étant attentif à l’éthique. La police de Dubaï est la première à mettre en service des robots anthropomorphes dans le monde réel. Mais les IA construites à l’heure actuelle sont-elles en mesure d’assumer de telles responsabilités ?
« La douleur est un mécanisme de protection. » Johannes Kuehn, Chercheur allemand de l’Université Leibniz
Apprendre la sensation aux robots
Permettre aux robots de ressentir la douleur soulève des questions éthiques. Une étude du Magazine Scientific Repots analyse l’empathie de l’humain face aux robots sujets à la douleur. Il existe bien une préoccupation émotionnelle envers ces robots soumis à des actes de violence. Cependant il y a encore du chemin à parcourir avant que les robots réagissent vraiment à la douleur. Toutefois, l’éthique est un sujet prédominant. La question actuelle n’est pas de s’inquiéter d’une IA que l’on pourrait retrouver dans les films de science-fiction qui dirigerait les hommes. Mais il s’agit de se questionner sur les problèmes de réflexion que ces technologies posent actuellement.
Le développement d’une super IA constituera un des jalons les plus importants de l’Histoire. Il sera par conséquent primordial d’aligner les objectifs de ces super intelligences sur ceux de l’espèce humaine de sorte qu’elles soenit un prolongement de la volonté humaine, et ainsi qu’elles ne nous desservent pas à long terme.
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