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L’Entrée En Course De La Voiture Autonome

L’arrivée fulgurante des voitures intelligentes va bouleverser notre quotidien et notre mode de vie. A l’heure actuelle, quand un milliard de ces voitures circule déjà dans le monde, elles sont prêtes à substituer l’être humain en leur faveur.

 

Vers la nouvelle révolution technologique du 21e siècle ?

La révolution des transports engendrée par les voitures autonomes est en progression et continuera son expansion durant toute la seconde moitié du 21e siècle. Cette expansion est notamment permise grâce au perfectionnement technologique en termes d’intelligence artificielle ou également de robotique. Un nombre grandissant de personnes se laisseront conduire par des voitures sans conducteur en totale confiance, en estimant que ces dernières ont des aptitudes et des sensibilités de conduite plus développées que les leurs.  La multiplication de véhicules accessibles en termes de prix pour les consommateurs a permis de faire émerger une nouvelle expérience de la conduite, tout en contribuant à un début de standardisation de ce produit. C’est ainsi que la diffusion des voitures automatiques dans la société ne désemplit pas, si bien qu’un milliard d’entre elles circulent dans le monde dont 250 millions seulement aux États-Unis.

« Les voitures autonomes vont devenir les premiers robots autonomes conformes auxquels nous donnerons notre vie. »      

Chaque année, les accidents de la route sont autant meurtriers que la guerre, les crimes et les stupéfiants réunis en faisant 1,2 million de victimes. L’utilisation de voitures autonomes réduit par deux les risques liés à la conduite d’un être humain et contribuerait ainsi à réduire le nombre d’accidents sur les routes. La principale vocation de ces véhicules serait avant tout de contrer les éventuels comportements à risques des hommes liés au caractère rébarbatif de la conduite. Par ailleurs, les voitures classiques ne sont pas respectueuses de l’environnement et augmentent de ce fait la pollution de l’air sans compter l’engorgement de la circulation qu’elles génèrent en ville. C’est pour répondre à ces différentes problématiques qu’un moyen de transport personnel non polluant et sécurisant, tel que le véhicule autonome, a été élaboré.

La nouvelle expérience apportée par une voiture autonome se veut digitale et connectée. Notamment avec par exemple la commande d’un taxi sans conducteur réalisée via un téléphone où le montant de la course sera réglé automatiquement au lieu de dépose. Les constructeurs de voitures autonomes devraient ainsi fabriquer des batteries de voitures qui soient adaptées à ce genre d’activités qui s’étendent sur la durée pour qu’il n’y ait pas un « effet de rebond » qui pourrait entraîner un effet de navette du fait des aller-retour permanents des véhicules et en réalité pour se distinguer du modèle de voiture traditionnel qui est stationné pendant 95 % de son temps. L’objectif est ainsi de créer des voitures performantes capables de s’adapter à un environnement urbain en augmentant la place des zones piétonnes et en amoindrissant les places dédiées aux parkings. Par le biais de ces différentes innovations, le consommateur se verra proposer une alternative de transport à moindre coût. 

Toutefois, en dépit de la force de traitement embarquée par le modèle de voitures classiques qui comporte déjà diverses aptitudes telles que la régulation de vitesse ou encore le système de freinage, la technologie de l’intelligence artificielle reste manquante. Pour pallier à ce problème, le secteur de l’automobile, du fait de son retard en matière d’exploitation robotique, aspire à développer un modèle qui inclurait alors davantage l’intervention humaine telle que le mentionne le département du Transport américain (DOT).

« Les voitures autonomes changeront le ressenti du temps, de l’espace, notre manière de se déplacer, notre lieu de vie et la manière de payer. »

 

Une perception artificielle

Le fonctionnement d’une voiture autonome implique le fait qu’elle puisse conduire, anticiper les risques qui peuvent lui faire face, toutefois une quelconque anomalie ou un retard de l’intelligence artificielle peut causer des dommages.  C’est ainsi que différents éléments, comme la sécurité et la vitesse d’un tel objet,  paraissent importants et font l’objet de nombreuses études comme le fait l’Université de Carnegie-Mellon avec son National Robotics Engineering Center. Une voiture intelligente possède des commandes de « haut niveau » qui lui permettent de conduire et de détecter un obstacle, elle possède également des retours de bas niveau qui visent à réguler le système de fonctionnement. Ce véhicule dispose d’une série d’algorithmes réintégrés visant à faciliter des actions de recherche telle que la programmation d’un itinéraire, mais ne parvient pas pour autant à réaliser une perception artificielle avancée qui demanderait la superposition de modèles issus d’un large ensemble de données. Elon Musk, cofondateur et PDG de Tesla déclare que la véritable défaillance de l’autonomie va dans le sens où « créer un système d’apprentissage automatique correct à 99 % est relativement facile, mais parvenir à ce qu’il soit correct à 99,9999 %, qui est le pourcentage nécessaire, est beaucoup plus complexe ».

La conduite autonome se fait selon une multitude de calculs et d’analyses de l’environnement en créant une grille d’occupation en intégrant également des cônes d’incertitudes avant de programmer une manœuvre. Les cônes d’incertitudes sont rattachés à des éléments imprévisibles tels que les piétons. Afin d’établir une potentielle législation sous la dénomination de « norme de sécurité humaine ».

 

De la voiture autonome aux routes intelligentes

Aux États-Unis, le « Federal Highway Act » établi en 1956 a permis la construction d’autoroutes reliant les Etats entre eux et a suscité un réel intérêt pour la société américaine en intégrant la voiture dans son mode de vie. La rapidité du développement de la technologie au milieu du 20e siècle a poussé quelques ingénieurs de General Motors, en association avec RCA, à penser à la création d’une autoroute électronique avec un système qui associe d’un côté la technologie électromagnétique et de l’autre, la technologie  radioélectrique dotée de câbles enterrés et de bobines de détection intégrées à la voiture, permettant de fournir une commande de rétroaction électronique basique. Ce projet n’a pas été approfondi en raison de son coût qui pouvait atteindre 320 000 dollars par kilomètre de voie. C’est pour cela que toute idée futuriste de la part des constructeurs a été abandonnée dans un contexte où ils étaient à la source de revendications notamment avec la sortie du Unsafe at Any Speed de Ralph Nader publié en 1965 où ce dernier pointait les dégâts causés par l’automobile aussi bien sur la question de la sécurité que sur celle du prix du carburant galopant en causant des nuisances.

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