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Le Zero Trust, un langage universel qui nourrit la réflexion autour de la cybersécurité en entreprise

 

Le créateur du Zero Trust et Chief Evangelist chez Illumio, John Kindervag, nous explique comment cette stratégie peut permettre aux organisations de mettre un terme aux violations de données.

Une contribution de John Kindervag, créateur du Zero Trust et Chief Evangelist chez Illumio

C’est fascinant de voir comment une idée qui, au départ, semblait uniquement destinée aux experts informatiques, casse toutes les barrières et rassemble autant de monde : peu importe que l’on soit un industriel, un fournisseur de services, un hôpital, le Zero Trust offre à chacun un langage commun pour s’unir et relever les défis de la cybersécurité.

 

Qu’est-ce que le Zero Trust ?

 

Le Zero Trust est un principe fondamental de cybersécurité qui consiste à ne jamais faire confiance par défaut, même aux utilisateurs et dispositifs internes. Il repose sur trois piliers : vérifier systématiquement l’identité de chaque utilisateur, limiter l’accès aux ressources aux stricts besoins de chaque rôle, et présumer qu’une cyberattaque peut se produire à tout moment, quel que soit le niveau d’accès. Cette approche permet de renforcer la sécurité tout en limitant les risques.

 

La stratégie Zero Trust parle à tout le monde

 

Dorénavant, cela fait plus de dix ans que le concept de Zero Trust existe. Beaucoup de choses ont été dites à propos d’une approche Zero Trust, des bonnes et des moins justes. Beaucoup de ces commentaires sont en fait basés sur des malentendus ou des interprétations erronées.

Le Zero Trust n’est ni une solution miracle, ni une plateforme toute faite ou une simple liste de tâches à cocher. Ce n’est pas non plus un mot à la mode ou un gadget marketing.

La stratégie « Zero Trust » est destinée à aider les organisations à répondre à une question essentielle : comment mettre un terme aux violations de données ? Cette philosophie s’applique à tout le monde. Tous les dirigeants sont concernés, à tous les niveaux. Mais sa mise en œuvre ne peut se limiter à une approche tactique ou à l’utilisation d’outils de sécurité traditionnels.

 

Le Zero Trust, une stratégie au service de la cybersécurité

 

Avant que le Zero Trust ne devienne une évidence, la cybersécurité était souvent cantonnée à un domaine purement technique, un problème que l’on réglait en aval, sans jamais vraiment l’intégrer dans la vision et la stratégie de l’entreprise.

Mais les temps ont changé. Aujourd’hui, les comités de direction parlent de cybersécurité. Les PDG en parlent. Même les chefs d’État se préoccupent de ce que pourrait provoquer une cyberattaque. C’est là que le Zero Trust trouve toute sa valeur : il offre une véritable réponse stratégique à ces préoccupations.

Grâce au Zero Trust, ils disposent du cadre stratégique suivant :

Un alignement sur l’ensemble de l’entreprise. Chaque service d’une organisation fonctionne selon ses propres besoins, avec des niveaux d’accès spécifiques. Le Zero Trust permet de gérer ces accès de façon ciblée : chaque collaborateur dispose uniquement des permissions nécessaires pour accomplir ses tâches, ni plus, ni moins.

Une stratégie de sécurité évolutive et flexible. Les chefs d’entreprises recherchent de la flexibilité et de la transparence, tandis que les équipes techniques ont besoin d’une architecture agile. Le Zero Trust répond à ces attentes en offrant une sécurité qui peut évoluer avec les besoins de l’entreprise, sans s’enliser dans des processus complexes ou des contrôles trop rigides.

Une stratégie pour toutes les organisations. Le Zero Trust n’est pas une solution universelle. Elle peut être personnalisée pour répondre aux enjeux spécifiques de chaque entreprise, quelle que soit sa taille.

C’est précisément cette dimension stratégique qui rend le Zero Trust aussi puissant. Ce concept ne se limite pas à une série de mesures techniques : il séduit car il établit une mission claire pour la cybersécurité, portée directement au plus haut niveau de l’entreprise.

 

Trouver un terrain d’entente en cybersécurité

 

Le véritable atout du Zero Trust ? Il offre un cadre structuré pour sécuriser les organisations sans s’enliser dans les détails techniques. Il propose une feuille de route concrète pour guider les experts dans sa mise en œuvre au quotidien. Mais ce qui est peut-être encore plus remarquable, c’est sa capacité à établir un langage commun autour de la cybersécurité.

 

Le Zero Trust n’est pas seulement une stratégie : c’est un cadre et un langage universel qui rassemblent et structurent la réflexion autour de la cybersécurité.

 


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