Neuralink a reçu l’autorisation de la FDA (Food and Drug Administration) pour commencer sa « première étude clinique sur l’homme », a déclaré la société, une étape clé pour Neuralink qui tente de développer une interface directe entre le cerveau humain et les ordinateurs.
Dans un communiqué publié sur Twitter, la société a déclaré que l’autorisation délivrée par la FDA était le résultat du travail de l’équipe de Neuralink en « étroite collaboration avec la FDA ». La société a indiqué que le recrutement de patients pour cette étude clinique n’était pas encore ouvert, mais qu’elle annoncerait bientôt plus de détails à ce sujet.
Par l’obtention de cette autorisation, il semble que Neuralink a résolu les problèmes de sécurité qui auraient conduit la FDA à rejeter sa demande d’essais sur l’homme l’année dernière. Elon Musk, qui a cofondé l’entreprise, a réagi à l’annonce par un tweet félicitant l’équipe de Neuralink.
L’interface cerveau-ordinateur de Neuralink utilise des milliers de petites électrodes implantées dans le cerveau pour lire les signaux émis par les neurones et les transmettre à un ordinateur.
Le calendrier de cette autorisation est globalement conforme aux remarques d’Elon Musk lors du dernier évènement organisé par Neuralink en décembre, au cours duquel il a déclaré que l’entreprise serait en mesure d’implanter sa première puce cérébrale dans un être humain dans les six mois à venir. Lors de cet évènement, Elon Musk et l’équipe de Neuralink ont fait une démonstration de l’utilisation des puces cérébrales sur des singes et des cochons. Au cours de la présentation, le milliardaire a affirmé que l’une des premières applications réelles des puces pourrait être la restauration de la vision chez les personnes qui ont perdu la vue ou de la fonction motrice chez les personnes qui souffrent de paralysie. L’objectif ultime du milliardaire est toutefois de créer des puces cérébrales qui permettent à l’intelligence humaine de s’interfacer directement avec l’intelligence artificielle et, à terme, de fusionner avec elle.
Reuters a rapporté en mars que la FDA avait rejeté une première demande d’autorisation de Neuralink. L’agence aurait soulevé des questions de sécurité concernant les implants cérébraux, notamment en ce qui concerne les piles au lithium, les petits fils susceptibles de se déplacer vers d’autres parties du cerveau et la capacité de l’entreprise à retirer le dispositif en toute sécurité sans endommager le cerveau.
Il n’est pas certain que cette autorisation ait une incidence sur l’enquête fédérale qui aurait été ouverte à l’encontre de l’entreprise pour des violations présumées de la loi américaine sur le bien-être des animaux. L’enquête présumée est menée par l’inspecteur général du département américain de l’Agriculture en réponse aux accusations selon lesquelles Neuralink a tué environ 1 500 animaux, dont près de 300 moutons, porcs et singes, depuis 2018. Les employés ont affirmé que le nombre d’animaux tués était plus élevé que nécessaire et qu’il s’agissait du fruit des exigences d’Elon Musk qui voulait des résultats plus rapides. Neuralink a rejeté toutes les accusations de cruauté envers les animaux, affirmant que l’entreprise s’engageait à assurer le bien-être des animaux.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray
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