La responsable mondiale des programmes de création de LinkedIn partage 4 conseils pour rédiger votre première publication sur LinkedIn

Avec 810 millions de membres dans plus de 200 pays et territoires dans le monde, LinkedIn est la plateforme de médias sociaux professionnels de choix pour la plupart des gens. Bien que LinkedIn offre d’énormes possibilités de réseautage, pour les novices, le premier post peut être intimidant.

Certains se demandent si leurs points de vue sont suffisamment « intéressants » pour justifier une publication, tandis que d’autres s’inquiètent de la qualité de l’écriture, du moment de la publication ou de la portée du contenu. Invariablement, ce tout premier post donne souvent l’impression d’être une affaire importante, et les débutants veulent donc « bien faire les choses » ou, à tout le moins, éviter de « mal faire les choses ». Voici donc quelques conseils d’une experte, Callie Schweitzer, responsable mondiale des programmes de création de LinkedIn. « LinkedIn consiste à lancer de grandes conversations », insiste Callie Schweitzer. « Que vous tiriez parti d’une vidéo courte ou d’un sondage, d’un article long ou d’un diaporama de documents, il existe de nombreuses façons de commencer un excellent post ».

Conseil n° 1 – Ne réfléchissez pas trop

Oui, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais il est important de réaliser qu’il est rare qu’un premier message qui tourne mal soit autre chose que cela. Les premiers messages sont généralement moins consultés, car les novices commencent tout juste à se constituer un public, alors ne laissez pas l’anxiété prendre le dessus. Il est préférable d’éviter le piège de la paralysie de l’analyse et de se lancer. Si vous avez encore du mal à faire le grand saut, Callie Schweitzer vous recommande de commencer par commenter les publications des autres. Cela permet de passer plus facilement à la rédaction de vos propres posts originaux.

Conseil n° 2 – Envisagez différentes catégories de contenu et approches

Il peut être tentant de penser à notre expertise de façon quelque peu myope. Au lieu de cela, réfléchissez au sens large. Pour la plupart d’entre nous, il existe de nombreux domaines dans lesquels nous pouvons offrir un point de vue nouveau, unique, différent ou simplement intéressant. Ne partez pas du principe que parce que vous êtes comptable, avocat ou ingénieur, vous ne devez publier que du contenu directement lié à ce domaine professionnel. Réfléchissez plutôt de manière plus large et envisagez un éventail de motivations ou d’éléments déclencheurs différents. « Je suis une grande fan de l’idée de considérer le contenu dans des catégories telles que le partage des connaissances, l’amplification du travail de quelqu’un ou la mise en relation avec des opportunités ou des ressources », explique Callie Schweitzer. Une erreur souvent commise est de poster uniquement pour vanter et promouvoir son propre contenu ou son expertise. Envisagez plutôt d’investir beaucoup d’énergie dans la promotion et la connaissance d’autres leaders d’opinion. Cette approche facilite non seulement l’établissement de relations, mais renforce également une marque de générosité.

Conseil n° 3 – Incluez un élément déclencheur de conversation

Une excellente façon d’encourager l’adhérence consiste à écrire un post qui démarre vraiment une conversation intéressante et engage les autres d’une manière presque viscérale. « Quel que soit le type de contenu que vous partagez, incluez un appel à l’action qui incite votre communauté à intervenir dans les commentaires en dessous », suggère Callie Schweitzer. « L’un de mes posts les plus performants comportait deux lignes. J’ai posé la question suivante à ma communauté : « Quelle est la première marque qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à la publicité inclusive ? Pourquoi ? ». Callie Schweitzer recommande d’envisager ces publications de type étude de marché qui sont conçues pour entamer une conversation fascinante.

Conseil n° 4 – Utilisez quelques hashtags de manière stratégique pour favoriser la découverte de votre contenu

Pour les débutants, les questions relatives à « l’accessoirisation des posts » peuvent générer une véritable angoisse. « Dois-je hashtaguer ou non ? Quels sont les sujets que je dois hashtaguer ? Qui dois-je taguer dans le post ? Combien de personnes faut-il taguer ? ». Ces préoccupations sont toutes naturelles et normales, et Callie Schweitzer recommande d’utiliser ces fonctionnalités pour obtenir plus d’adhésion et déclencher une véritable conversation. Pour savoir quels hashtags pourraient être les plus pertinents pour vos messages, Callie Schweitzer ajoute : « Les gens peuvent « suivre » les hashtags pour se tenir au courant des conversations en vogue ou découvrir de nouveaux messages qui les concernent. Envisagez de tirer parti d’une poignée de hashtags – à la fois très ciblés et de grande portée – dans vos messages ».

Ayant rejoint LinkedIn en mai 2005, je n’ai aucune idée du nombre de posts que j’ai créés. Certains d’entre eux ont été bien accueillis et ont suscité d’énormes réactions, tandis que d’autres étaient probablement des « ratés » qui sont tombés à plat, mais c’est la publication honnête et cohérente de messages sur des sujets qui me tiennent à cœur qui m’a permis d’accumuler plus de 21 000 followers. Cela dit, dans la culture actuelle obsédée par les médias sociaux, il est très important d’éviter la tentation de considérer la publication sur LinkedIn comme un concours de popularité. Les personnes obnubilées par les taux de réponse finissent invariablement par se concentrer sur les métriques des publications plutôt que sur leur signification. Bien qu’il soit toujours intéressant de réaliser plusieurs jours plus tard qu’un message a suscité de nombreux commentaires ou partages, j’ai pris l’habitude d’éviter de vérifier ces statistiques une fois que j’ai posté et de concentrer la grande majorité de mon énergie sur le début : rédiger des messages vraiment intéressants qui comptent pour moi et, je l’espère, pour les autres aussi.

Article traduit de Forbes US – Auteure : Dana Brownlee

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