La Blockchain Rencontre l’Art À Bâle En Juin

Le potentiel de la blockchain de bouleverser le système financier mondial est déjà bien connu. Dorénavant, cette nouvelle technologie semble prête à révolutionner le monde de l’art. En apparence, le monde de l’art est très conservateur, mais il est en réalité tout à fait compatible avec la technologie de la blockchain. Cette dernière étant supposée apporter confiance et transparence aux marchés qui ont tendance à en manquer.

D’un autre côté, les artistes eux-mêmes ont toujours essayé d’imiter la vie dans leurs œuvres, et avec le bourgeonnement des cryptomonnaies, le paysage de la crypto leur offre une nouvelle toile. C’est la raison pour laquelle des dirigeants tels que Roy Huang, cofondateur de Fresco, et Jess Houlgrave, cofondateur de Codex Protocol, utilisent déjà la blockchain afin d’implanter des registres décentralisés pour les beaux-arts.

Un autre exemple remarquable est celui de Kevin Abosch, le photographe renommé, qui, cette année, a créé sa propre cryptomonnaie en tant qu’art. Appelée IAMA, ses détenteurs pourront un jour l’échanger contre les œuvres de l’artiste.

Kevin Abosch a également créé une pièce intitulée Forever Rose, qui est un token, le Rose, qui repose sur la blockchain de l’Ethereum. Le code de ce token est inspiré d’une photo de rose prise par l’artiste.

Mais quelles seront les conséquences de ces changements abstraits pour l’avenir de l’art et les artistes ?

Le 13 juin prochain, lors de l’ArtTech+Blockchain Connect qui aura lieu à Bâle en Suisse, Forbes s’entretiendra avec Kevin Abosch, Roy Huang, Jess Houlgrave et bien d’autres artistes intéressés par le croisement de l’art et de la technologie, afin de comprendre ce que cela veut dire.

Organisé par la New Academy of Art, l’évènement permettra d’aborder les problèmes de l’authenticité, de la provenance et de la transparence sur le marché de l’art et nous verrons comment la blockchain peut les résoudre.