Lorsqu’Apple a sorti son premier iPhone en 2007, certains smartphones du marché étaient nettement plus performants. Par exemple, le système de courriel de BlackBerry était plus efficace et la gamme N de Nokia était la première dans le domaine des divertissements. Mais l’iPhone était visuellement plus agréable, en termes de hardware et de software.
En sera-t-il de même pour le haut-parleur intelligent d’Apple ?
Gene Munster, analyste dans le domaine de la tech, vient de rendre ses conclusions concernant le HomePod. Il a testé différents produits du marché, notamment le Homepod d’Apple et ses concurrents de Google et d’Amazon. Selon lui, Apple a un gros avantage par rapport à ses concurrents : il a l’air plus humain. Nous avons beaucoup entendu parler de la qualité du son qui serait supérieure chez Apple, mais Gene Munster explique que les améliorations vont bien au-delà des capacités techniques de l’appareil. Sur le HomePod, la manière de communiquer de Siri est plus « humaine » que celle d’Alexa ou de Google Home. « Par exemple, lorsque vous posez une question, Siri ne la répète pas entièrement comme c’est la cas avec les autres intelligences artificielles, la discussion est donc plus fluide », explique l’analyste.
Le Homepod sait également mieux écouter que Echo ou Google Home. Grâce à sa technologie d’élimination du bruit ambiant, vous pouvez vous adressez à l’appareil à un volume sonore normal dans un environnement où vous auriez dû hausser la voix pour vous adresser à une personne : « c’est la fonctionnalité la plus impressionnante du HomePod. » C’est assez perturbant de penser que le son peut servir d’interface utilisateur, comme un écran. Le fabricant doit nous inviter à la discussion avec un design agréable et facile à utiliser, comme c’était le cas lors du lancement du premier iPhone.
En ce qui concerne le contenu des réponses, le HomePod est bon dernier du classement, car il répond correctement à seulement 52 % des questions posées contre 81 % pour Google home et 64 % pour Alexa. Mais le HomePod n’as pas besoin de répondre parfaitement aux questions pour être apprécié des utilisateurs. Ces derniers doivent seulement se sentir à l’aise avec lui pour être conquis.
De son côté, la faiblesse d’Amazon est l’écoute. Les utilisateurs doivent répéter plusieurs fois leurs questions avant qu’Alexa ne les comprenne. Le point faible de Google est sa personnalité et le fait que les utilisateurs soient obligés de dire « Ok Google » à tout bout de champ pour activer l’appareil. Apple n’a donc pas trop de soucis à se faire tant que ses utilisateurs n’ont pas de mal à converser avec un haut-parleur. Gene Munster explique que grâce à l’intégration d’une puce A8, plus puissante que celles des appareils concurrents, Apple dispose d’une marge de progression importante quant aux performances de son haut-parleur.
Malgré cela, l’analyste pense que jusqu’en 2022, l’HomePod ne représentera que 12 % du marché global des haut-parleurs intelligents. D’ici là, il estime que Google Home se sera emparé de la moitié du marché et qu’Alexa tombera autour des 37 % alors qu’elle se situe actuellement aux environs des 50 %.
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