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L’INFO ➡ Google vient d’accepter de débourser des millions pour mettre fin à une enquête de 40 États américains sur sa collecte de données géolocalisées. Au total, 391,5 millions de dollars seront versés à la coalition d’États qui lui reprochaient de récupérer ces données d’utilisateurs sans leur accord et à des fins de ciblage publicitaire. En particulier, Google donne la possibilité de désactiver le suivi de géolocalisation dans ses paramètres mais cela ne l’empêcherait pas de poursuivre la collecte de ce type de données.
Dans un communiqué officiel, le procureur général du New Jersey Matthew Platkin a précisé que « Google ne peut pas prétendre donner des outils de contrôle de leurs informations personnelles aux utilisateurs, et ensuite ignorer ces fonctionnalités pour collecter et vendre des données aux annonceurs […] Quand les plates-formes enfreignent le droit des consommateurs au respect de la vie privée, elles les mettent en danger ».
Dans le cadre de ce nouvel accord, Google s’engage à devenir plus transparent sur les données de géolocalisation effectivement collectées, quand bien même le paramètre en question est désactivé.
LE CHIFFRE ➡ 24,21% des cybermenaces visent les gouvernements et administrations publiques et cela serait en partie dû au contexte de crise ukrainienne. C’est en tout cas ce que révèle le rapport Threat Landscape 2022 de l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (Enisa), mettant en évidence l’impact du climat géopolitique sur les menaces de cybersécurité.
L’agence a identifié 4 catégories d’acteurs qui ont renforcé leurs moyens à des fins de cybermalveillance : les acteurs parrainés par l’État, les acteurs de la cybercriminalité, les hackers pour le compte d’autrui ainsi que les hacktivistes.
Parmi les cyberattaques les plus plébiscitées, on retrouve en première place le ransomware (ou rançongiciel), puis le déni de service (ou DDoS), les logiciels malveillants, les menaces d’ingénierie sociale (comme l’exploitation d’une erreur humaine), les violations de données, les menaces contre la disponibilité (de l’infrastructure), la désinformation et enfin les menaces supplychain.
Ces cybermenaces ciblent davantage les gouvernements et administrations publiques (24,21%), les fournisseurs de services numériques (13,09 %), le grand public (12,43%) mais aussi le secteur des services (11,78 %). Les motivations de ces attaquants sont multiples : elles sont monétaires ou encore idéologiques et peuvent également entrer dans le cadre d’une stratégie de perturbation géopolitique ou bien d’espionnage.
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