Elon Musk Avec Neuralink Veut Connecter Nos Cerveaux A Internet

Elon Musk n’a pas de temps à perdre avec des idées ordinaires. Considéré par certains comme le plus grand preneur de risques de la planète, le PDG de SpaceX et Tesla repousse les limites du bon sens et propose toujours plus d’idées – viables ou non – afin de changer le monde. La dernière en date ? Neuralink, un micro-émetteur implantable dans le cerveau humain… capable de se connecter à Internet. Cela ressemble à de la science-fiction mais ce n’est qu’une question de temps avant que le projet devienne réalité. 

Devrions-nous plus nous inquiéter ou nous réjouir de ces recherches ? 

Un article paru dans le Scientific American établit que la technologie Neuralink permettra bientôt à un être humain d’être biologiquement connecté à Internet sans avoir besoin d’écrire ou de parler. C’est une nouvelle très excitante mais quelques questions de posent : quels sont les risques d’infection liés à l’intervention chirurgicale? Qui effectuera cette opération : médecin, infirmière, tout autre personnel médical ? Ou cela aura-t-il plus à voir avec les salons de tatouage, moins réglementés ? 

Qui contrôle l’interface : l’implanté, le fournisseur ou une agence gouvernementale ? Qu’est-ce qui empêchera les pirates informatiques et autres hackers d’interférer et/ou d’endommager la connexion internet et d’accéder à vos données sensibles?

Si cette technologie marche, tout le monde sera-t-il obligé d’avoir recours à un implant, ou pourra-t-on continuer d’utiliser internet via une plateforme numérique? Qu’en est-il de la performance au travail si les salariés disposent d’une connexion Internet 24h/24 et 7j/7? 

Selon l’avocat Joshua L. Goldstein, spécialiste de l’immigration, « les questions importantes en lien avec la performance du travail avancent que l’âge aura un impact majeur sur cette nouvelle technologie ».  

Qui financera la phase finale de recherche afin de rendre cette technologie fiable et rentable ? Quel impact sur les réseaux sociaux ? Quelles conséquences pour la communication entre les personnes ? 

Toutes ces questions ne représentent que la partie immergée de l’iceberg à propos de ce que Neuralink pourrait nous apporter… ou risquerait de nous retirer au quotidien.

Bien que Neuralink n’en soit qu’aux prémices de la conception et du design, cela ne dérange pas les investisseurs de déjà songer à acheter des actions dans ce nouveau projet. Elon Musk est un nom de référence dans le monde de la technologie et des hautes finances – sitôt met-il le doigt sur quelque chose que des investisseurs le suivent. Certains seraient prêts à vendre leur Ferrari pour financer l’achat d’un stock de Neuralink.

Les retombées sont déjà formidables pour les utilisations expérimentales de l’implant, notamment dans le monde médical. Ainsi des malades atteints de Parkinson continuent à interagir pleinement avec le monde extérieur, lorsque leur enveloppe charnelle commence à se détériorer. Elon Musk est le premier à admettre que nous sommes loin de bien connaître le cerveau humain, et qu’un lien informatique neuronal aura de profondes répercussions sur son fonctionnement – pas même imaginables pour l’instant. 

Mais les hommes ont toujours rêvé d’élargir le champ des possibles du cerveau humain, et un supplément d’intelligence artificielle est bien trop tentant. Ainsi les conséquences potentiellement irréversibles ne risquent-elles pas d’entraver les recherches, ni d’empêcher la mise en œuvre de cette technologie. 

Travail et recherches prennent de l’ampleur dans cette technologie passionnante. Les experts prévoient désormais qu’une interface viable entre le cerveau et Internet devrait être commercialisée au cours des vingt prochaines années, voire même plus tôt. Des pays comme la Russie et la Chine ne communiquent plus à propos de leurs avancées en manière de cyber-neurotransmissions… ce qui peut réserver de belles surprises, lorsqu’ils décideront enfin de tout révéler. 

Espérons seulement que la neuroéthique suivra le rythme de la neurotechnologie.