La vie extraterrestre est un objet de fascination commun et l’être humain se demande depuis toujours s’il est seul dans l’Univers. Aujourd’hui, les chercheurs affirment qu’il y a peu de chances pour que la Terre soit l’unique source de vie du cosmos.
En effet, la Terre n’est qu’un des nombreux mondes du système solaire à contenir une surface rocheuse, une mince atmosphère et de l’eau (même à l’état liquide) au-dessus ou en dessous sa surface. Notre Voie lactée elle-même contient des centaines de milliards d’étoiles et la plupart ont des planètes, dont certaines pourraient être habitables. Voire habitées.
Même avec des projets comme le METI (Messaging Extra Terrestrial Intelligence), qui consiste à envoyer directement des signaux humains dans l’espace à destination d’entités extraterrestres, toutes les options dont nous disposons reposent sur une communication intentionnelle entre les humains et les extraterrestres. En réalité, les preuves de la vie extraterrestre sont peut-être déjà en transit dans l’espace, et nous n’avons plus qu’à les détecter. Avec un peu de chance, le premier contact pourrait être établi bientôt, par hasard.
Mais malgré les énormes quantités de données émises dans l’espace, en particulier sur plusieurs fréquences radio, aucun signal probant n’a été détecté. Rechercher un tel renseignement revient à jouer au loto sans savoir quelles sont les chances de gagner. Même en achetant un ticket de loterie pour tous les autres systèmes solaires de la galaxie, nous pourrions ne jamais toucher le jackpot.
Mais deux nouveaux projets pourraient nous permettre de trouver des preuves d’une vie extraterrestre plus rapidement. La quantité de nouvelles exoplanètes découvertes (plus de 4 000 à ce jour) offre la possibilité de pouvoir examiner des surfaces et des atmosphères inexplorées, permettant peut-être un jour de mettre la main sur des signes de vie.
Alors que certains de nos télescopes font aujourd’hui 30 mètres de diamètres (contre 10 mètres auparavant), la résolution des images et la capacité de collecte de la lumière s’amélioreront considérablement, permettant la détection de planètes de la taille de la Terre orbitant autour d’étoiles semblables au Soleil, voire plus petites. Les projets tels que LUVOIR et HabEx pourraient utiliser des coronographes non seulement pour prendre des photos directes de ces planètes, mais aussi pour décomposer leur lumière en longueurs d’onde individuelles afin de mesurer les changements de cette lumière au fil du temps.
S’il existe d’autres planètes où la vie a transformé l’atmosphère sur des milliards d’années, l’imagerie directe ou la spectroscopie pourraient ainsi permettre de les révéler. Tant qu’il est possible de décomposer la lumière de l’atmosphère d’une planète selon ses différentes longueurs d’onde, ce type de données peut être transformé en une sorte de carte moléculaire brute de la composition de l’atmosphère.
La proximité de ces mondes nous permet d’envoyer des sondes spatiales (ou le cas échéant, une mission habitée) capables de trouver directement des organismes vivants sur place. Dans les nuages de Vénus, la vie unicellulaire pourrait se développer dans des conditions très similaires à celles dans lesquelles les bactéries se développent sur Terre. À la surface de Mars, des poussées saisonnières de méthane ont également été observées périodiquement. La mission Mars 2020 de la NASA, dont le lancement est prévu en juillet et l’atterrissage en 2021, devrait pouvoir nous donner plus d’informations sur la nature de ce phénomène.
Mais l’hypothèse la plus fascinante de toutes est peut-être celle qui envisage qu’une lune avec un grand océan salé et profond pourrait abriter une forme de vie sous-marine. En effet, sous l’eau, tous les ingrédients de la vie sont rassemblés. Europe, l’un des satellites de Jupiter, dispose d’une importante quantité d’eau, et la mission Europa Clipper devrait se rendre sur place d’ici la fin de la décennie. Certains chercheurs placent beaucoup d’espoir dans cette hypothèse. Autre possibilité, Encelade, la lune glacée de Saturne, riche en geysers, qui pourrait même potentiellement cracher des organismes biologiques dans ses panaches qui s’élèvent à plus de 300 km de sa surface.
Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook
Newsletter quotidienne Forbes
Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.
Abonnez-vous au magazine papier
et découvrez chaque trimestre :
- Des dossiers et analyses exclusifs sur des stratégies d'entreprises
- Des témoignages et interviews de stars de l'entrepreneuriat
- Nos classements de femmes et hommes d'affaires
- Notre sélection lifestyle
- Et de nombreux autres contenus inédits