Une étude réalisée par Opinion Way pour le Groupe Dékuple a analysé l’intégration de l’intelligence artificielle générative (IAG) au sein des entreprises françaises de plus de 250 salariés. Parmi les 300 décideurs interrogés, 93 % estiment que l’IAG représente une véritable révolution pour les entreprises. Cependant, une disparité notable se dessine, notamment pour les entreprises de plus de 5 000 salariés, où un retard dans l’adoption de cette technologie est observé.
- Selon l’étude, seulement 6 % des entreprises ont déjà pleinement intégré l’IAG. Si une large majorité des sociétés prévoient de la faire (seuls 8 % des sociétés n’ont aucune intention de l’intégrer), certaines se laissent encore le temps pour apprivoiser cette technologie. 30 % envisagent une intégration en 2026. De plus, 39 % des entreprises n’ont pas encore entamé de réflexion sérieuse sur le sujet ou en sont encore au stade initial de cette réflexion.
- Les décideurs estiment que les fonctions supports, telles que la finance, les ressources humaines et le juridique, bénéficieraient de l’IAG à des taux respectifs de 28 %, 25 % et 13 %, contre 41 % pour le marketing et 38 % pour la direction informatique. « Ces indicateurs peuvent laisser craindre une forme d’attentisme alors que l’IAG impacte d’ores et déjà les entreprises dans leur organisation et leur business », soulève l’étude.
87 % des entreprises ont prévu un budget pour l’IAG dans leur plan d’investissement 2024, et 65 % estiment qu’elles devront investir davantage pour atteindre leurs objectifs. Près de la moitié des entreprises (48 %) prévoient d’investir 5 millions d’euros ou plus pour intégrer l’IAG. Les principaux avantages attendus de l’IAG incluent la capacité d’innovation et la génération de nouvelles idées (51 %), ainsi que les optimisations et gains de productivité (47 %). Environ 60 % des entreprises anticipent un gain de productivité d’au moins 20 % grâce à l’IAG.
Les entreprises de plus de 5 000 salariés montrent des signes de réticence : 9 % pensent que l’IAG n’est pas une révolution, contre 2 % pour l’ensemble des décideurs. Leurs décideurs estiment plus faiblement que l’intégration de cette technologie nécessitera une réorganisation de la société (63% contre 83% dans l’ensemble). Ils sont également plus nombreux à ignorer le montant du budget qu’il faudra alloué pour intégrer l’IAG dans leurs entreprises (19% contre 8%).
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Mis à jour du 30 mai 2024 : modification d’une citation issue de l’étude
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