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Brexit : Facebook Nie Toute Implication De La Russie

Brexit
GettyImages

Chez Facebook, on est toujours sous le choc depuis que des agents russes ont utilisé le réseau social pour diffuser des infox pendant les élections présidentielles américaines en 2016. Un haut dirigeant de la société affirme désormais que deux analyses ont été menées à ce sujet, qui n’ont détecté « aucune tentative provenant de forces extérieures » en mesure d’influencer les résultats du référendum sur le Brexit.

  • Lors d’un entretien avec la BBC, Nick Clegg (responsable de la communication chez Facebook) explique que le groupe n’a trouvé « aucune preuve » indiquant que la Russie a tenté d’intervenir dans le référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, comme elle l’a fait pour les élections présidentielles américaines en 2016.
  • Nick Clegg déclare également qu’il n’existe aucune preuve démontrant que les données de millions d’utilisateurs sur Facebook récupérées par Cambridge Analytica ont été utilisées lors du référendum.

Avant d’être recruté par Facebook l’an passé, Nick Clegg a notamment été Vice-Premier ministre du Royaume-Uni entre 2010 et 2015. Avant le vote du Brexit, le Britannique militait pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, mais il a réfuté les allégations de certains opposants soutenant que le Kremlin avait diffusé sur Facebook des rumeurs déplaisantes au sujet des immigrés.

« Je comprends bien que certaines personnes veulent mettre cet ouragan politique sur le dos d’un complot, ou d’une utilisation opaque des réseaux sociaux, mais j’ai bien peur que les racines de l’euroscepticisme britannique ne remontent à bien plus loin », a-t-il déclaré.

Depuis les élections présidentielles américaines de 2016, Facebook a intensifié ses efforts pour protéger les élections démocratiques, notamment en retirant les faux profils qui diffusaient de la propagande, ou encore en excluant des groupes d’acteurs étatiques en Russie et en Iran. Le groupe ne s’attaque pourtant pas directement aux infox, ce qui soulève des inquiétudes quant aux informations qui circulent sur Facebook et qui peuvent influencer l’opinion publique, même lorsque celles-ci ne proviennent pas d’agents étrangers.

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