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À SUIVRE | Cyclair conçoit des robots de désherbage autonomes

Cyclair
Sébastien Gorry, Quentin Guillemot et Camille Auger, fondateurs de Cyclair.

À SUIVRE – Retrouvez chaque semaine un focus sur une technologie, une appli ou une start-up innovante.

 

Cyclair a d’abord été imaginé par Sébastien Gorry, ingénieur passé chez Air Liquide et issu d’une famille d’agriculteurs de la Vienne. Il fonde la startup en 2019 dans le cadre d’un programme d’incubation à la technopole du Grand Poitiers et s’installe dans son atelier à Pressac, héritage de la famille Gorry. Il est ensuite rejoint par Quentin Guillemot, ingénieur et spécialiste en intelligence artificielle, ainsi que par Camille Auger, expert en systèmes embarqués, qui sont devenus ses associés en décembre 2020.

Le robot de Cyclair
Le robot de Cyclair

L’idée étant de mettre au point un rover terrestre autonome et connecté baptisé « Grillon ». Un moyen pour les agriculteurs conventionnels de conserver la maitrise des mauvaises herbes sans utiliser les solutions chimiques progressivement bannies par la réglementation, et aux agriculteurs bio de retrouver des niveaux de production acceptables. En octobre dernier par exemple, l’Agence nationale de sécurité sanitaire a annoncé de nouvelles règles pour l’utilisation de prosulfocarbe, le deuxième herbicide le plus vendu en France.

https://twitter.com/Anses_fr/status/1709156659258368435

Avec une trentaine de salariés à son actif basés à Pressac dans la Vienne, Cyclair a réussi en décembre dernier à boucler un tour de table de 2 millions d’euros. La startup a convaincu les coopératives agricoles Centre Ouest Céréales et Cérèsia de financer la production d’une première série de son robot baptisé « Grillon ». D’autres acteurs régionaux et privés ont participé à cette levée comme le fonds de co-investissement de Nouvelle-Aquitaine (NACO), les Business Angels des Grandes Écoles (BADGE) ou encore la banque Crédit Agricole de Touraine et du Poitou.

« 2024 est l’année charnière pendant laquelle le produit développé ces 3 dernières années va entrer en exploitation commerciale, générant du chiffre d’affaires et permettant de mesurer la satisfaction des clients, détaille Sébastien Gorry, cofondateur et PDG de l’entreprise. Ces retours sont cruciaux pour finaliser la mise au point et se lancer dans un « ramp-up » commercial ambitieux dès 2025 et atteindre l’équilibre économique en 2026. »

Ces fonds permettront de constituer une flotte de sept machines exploitables dès le printemps 2024, afin de mener les travaux de désherbage mécanique au milieu des cultures de tournesol et maïs. Des évolutions du produit permettront, plus tard, d’adresser les cultures telles que le colza, la betterave et les céréales.

 

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