S’il fallait une preuve que l’Esport se développe à grand pas, la réception donnée à l’Elysée le vendredi 3 juin dernier en serait bien la preuve. Dans la très solennelle salle de réception du Palais, une centaine d’acteurs de l’esport business étaient réunis pour échanger avec Emmanuel Macron. Réalisée en amont de la 10ème édition de la Trackmania Cup, cet événement avait pour objectif de féliciter ces acteurs et leur implication dans le développement de l’eSport.
A la tête de cet événement, Desire Kousawo, président de l’association France Esports – partenaire de l’émission Sport et esport business sur Forbes. Sur scène de nombreux acteurs de cet univers ce sont succédés l’organisateur de la compétition, Adrien « ZeratoR » Nougaret, Laure Valée (présentatrice et cofondatrice du média OTP), Kamel « Kameto » Kebir – Amine « Prime » Mekri (à la tête de la Karmine Corp), Fabien « Neo » Devide (qui gère la TeamVitality), Sébastien « Ceb » Debs (double champion du monde de Dota 2) et William « Glutonny » Belaïd (joueur de Super Smash Bros Ultimate).
L’eSport a mis du temps à être reconnu comme une discipline à part entière, longtemps victime de préjugés sur l’addiction aux jeux-vidéo, la structuration récente de l’écosystème entre équipes esportive, agences et talents a permis l’épanouissement de cet univers dans le monde du business.
“Ce que l’on observe, c’est que l’esport est devenu une pratique sportive reconnue et structurée, analyse Afaf Aboudoulama, à la tête de l’agence Catleya qui produit l’émission sport et esport business. Et cette structuration a permis de rendre moins frileux les annonceurs de plus en plus nombreux à vouloir bénéficier du boost de visibilité de l’esport.” Dernier exemple en date ? Le tournoi Roland Garros qui a mis sur pied une opération Roland-Garros eSeries by BNP Paribas, avec la banque éponyme.