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Fight Nation : la success story du « Netflix du sport de combat »

Quatre entrepreneurs, un objectif clair : faire rayonner le sport de combat à travers le monde entier. Denis Bellaïche et ses acolytes lancent il y a trois ans Fight Nation, la première chaîne de streaming de sport de combat dans le monde. C’est une success story unique en son genre qui a fait de la plateforme la numéro 1 en Europe. Découvrez l’histoire du « Netflix du sport de combat ».

 

L’histoire débute en pleine pandémie. Quatre entrepreneurs constatent que le sport de combat manque cruellement de diffusion. L’idée d’un « Netflix du sport de combat » bourgeonne et le pari est tenu. Fight Nation voit le jour et connaît un développement fulgurant et un soutien des médias et des grands combattants indéfectible. Denis Bellaïche et ses trois associés Laurent et Agnès Puons et Florence Pastorelli se complètent dans des domaines très précis pour faire briller la plateforme.

Le succès est bel et bien au rendez-vous, puisque la chaîne cumule 39 millions de vues en 2024, avec les États-Unis dans le top 5 mondial. Quatre disciplines : MMA, kick boxing, boxe anglaise et Muay-thai et Savate boxe française. Chaque semaine, la plateforme diffuse un gala : une soirée de combats entre champions de France, d’Europe et du monde. « On met aussi bien en avant les petits champions que les grandes stars internationales », explique Denis Bellaïche. Ces soirées sont diffusées dans pas moins de 196 pays. 


Pour Denis Bellaïche, le concept était de « mettre en avant les combattants et les plus belles organisations de sport parce que les chaînes se détachent de plus en plus de la diffusion de sports de combat. On a décidé de leur donner la lumière qu’ils méritent ». En 2024, la chaîne a fêté ses trois ans avec Mike Tyson en invité d’honneur. Fight Nation peut compter sur ses partenaires de diffusion, Free et TV Monaco, pour relayer ses combats.

Le modèle économique de la plateforme tourne autour de piliers : les abonnements, – malgré la gratuité de la majorité de son contenu -, les pay-per-view, le sponsoring et la publicité. Fight Nation est aujourd’hui rentable, en fonds propre et sans l’apport d’investisseur, les quatre acolytes détenant 100% du capital. Pour son cofondateur, l’objectif est clair : continuer à proposer des belles soirées de combat, des reportages et des interviews des plus grands combattants de la planète. La plateforme met l’inclusion au cœur de son projet et diffuse beaucoup de sport féminin ou encore de handisport.

Après quatre années d’existence, Fight Nation va continuer à renforcer sa présence internationale en proposant des combats dans plusieurs pays. « Le sport de combat est trop peu mis en lumière alors qu’il y a des champions extraordinaires dans les quatre coins du monde. Fight Nation a pour mission de changer ça », conclut Denis Bellaïche. 

 


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