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Un tribunal russe confirme l’interdiction de Meta pour « activité extrémiste »

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Un tribunal russe maintient l’interdiction de Meta pour l'« activité extrémiste ». Getty Images

Un tribunal russe a confirmé un jugement rendu en mars selon lequel l’entreprise de médias sociaux Meta était coupable d’ « activité extrémiste », selon l’agence de presse d’État Tass. Cela intervient quelques mois après que le pays a interdit Facebook pour avoir restreint l’accès aux sites de médias russes et Instagram pour avoir temporairement autorisé les utilisateurs à exprimer des discours de haine contre la Russie dans le contexte de son invasion de l’Ukraine.

 

Faits marquants

  • La décision du tribunal de la ville de Moscou intervient deux mois après que Meta a fait appel du jugement, qui a bloqué le géant des médias sociaux de mener des activités en Russie et a interdit plusieurs applications de la société dans le pays.
  • Lundi, le tribunal a également rejeté deux plaintes d’utilisateurs de Meta qui affirmaient avoir été touchés par l’interdiction, qui exclut WhatsApp, l’application de messagerie populaire de Meta.
  • Cette décision signifie que Facebook et Instagram continueront d’être interdits en Russie dans un avenir prévisible.
  • Un porte-parole de Meta n’a pas répondu à une demande de commentaire.

 

Contexte clé

En mars, la Russie a ouvert une enquête criminelle contre Meta et a qualifié l’entreprise d’organisation « extrémiste » après que des rapports ont révélé que la société mère de Facebook avait temporairement suspendu ses règles relatives aux discours de haine contre la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Cette mesure permettait aux utilisateurs d’appeler à la violence contre les Russes et les soldats russes sur Instagram. La société a par la suite précisé que cette politique ne permettait pas de publier des messages appelant au meurtre de dirigeants russes. La décision de mars est intervenue alors que le Kremlin avait déjà pris des mesures pour limiter l’accès à Facebook en février, en réponse au fait que le site de médias sociaux avait restreint l’accès à certains comptes de médias d’information pro-russes. La Russie a affirmé que cette mesure violait « les droits de l’homme et les libertés fondamentales », tandis que Meta a fait valoir que la Russie bloquait les efforts visant à effectuer des vérifications indépendantes des faits et à étiqueter les contenus trompeurs sur Facebook. Le Kremlin a tenté de prendre des mesures restrictives à l’encontre d’un grand nombre de sites de médias sociaux, notamment YouTube et Twitter – qui est également interdit dans le pays – après que ces plateformes ont pris des mesures pour limiter la diffusion de la désinformation russe liée à la guerre en Ukraine.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Madeline Halpert

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