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Total Energies enregistre un bénéfice record en 2023

MARSEILLE, FRANCE - 2022/10/12: A TotalEnergies gas station in Marseille shows signs reading "out of service". A third of French service stations are affected by fuel shortages due to the strike by the personnel of the oil groups TotalEnergies and Esso-ExxonMobil, which are continuing their movement to obtain better salaries. (Photo by Gerard Bottino/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

Total Energies a dégagé en 2023 un bénéfice net de 19,8 milliards d’euros, malgré la déprime du pétrole et du gaz.

Le plus gros bénéfice net de son histoire pour le 4e major mondial. Total Energies a su, malgré un contexte économique peu favorable pour le gaz et le pétrole, sortir son épingle du jeu.
L’entreprise française a amélioré son bénéfice net de 4% par rapport à 2022, avec un résultat à 21,4 milliards de dollars soit 19,8 milliards d’euros. Cette prouesse a été possible grâce à la
« croissance des hydrocarbures, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL) et de l’électricité », a souligné son PDG Patrick Pouyanné, dans le communiqué des résultats de l’entreprise.
Les prévisions des analystes estimaient un bénéfice net entre 21 et 22 milliards d’euros. Total Énergies est donc en dessous des estimations des professionnels du secteur, malgré un résultat confortable. Quant au bénéfice ajusté, il a reculé de 36% soit 23,2 milliards de dollars, par rapport à l’année 2022, en raison du retrait de ses activités en Russie, rapporte
Capital. De leur côté, les concurrents du fournisseur français peinent à avancer. Le groupe Shell a publié la semaine passée un bénéfice divisé par deux en 2023 à 19,4 milliards de dollars, fortement pénalisé par la baisse des prix en hydrocarbures qui ont atteint des sommets. Pour le britannique BP et l’américain Chevron, ce phénomène impact de façon non négligeable leur bénéfice, offrant l’opportunité à Total Energies de s’imposer en leader du marché sur l’année 2023. Pour l’heure, Total Energies a annoncé des acquisitions en Namibie et a renforcé sa production aux Etats-Unis dans le gaz liquéfié (GNL), une énergie très convoitée par l’Europe qui cherche à remplacer le gaz russe. 

 


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