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SNCF : Jean-Pierre Farandou (PDG) sera remplacé après les Jeux Olympiques

AIX-EN-PROVENCE, FRANCE - 2022/07/08: Jean-Pierre Farandou, Chairman and CEO of the SNCF seen during the event.. Jean-Pierre Farandou, Chairman and CEO of the SNCF, arrives at the opening meeting of the XXIInd Economic Forum in Aix-en-Provence. (Photo by Laurent Coust/SOPA Images/LightRocket via Getty Images)

Le gouvernement a annoncé mardi 7 mai, le départ de Jean-Pierre Farandou, à la suite de la signature d’un accord sur les fins de carrière à la SNCF.

 

  • Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF depuis 2019, quittera seulement ses fonctions après les Jeux Olympiques de Paris, afin “de garantir la bonne organisation des Jeux olympiques et paralympiques », a annoncé le gouvernement. Nommé en novembre 2019 avec comme mission première le rétablissement des comptes de la SNCF, ainsi que la mise en œuvre de la réforme ferroviaire de 2018,  l’homme d’affaires avait jusqu’ici toujours fait savoir son intention de poursuivre pour un second mandat de président à la SNCF, rappelle Le Monde
  • Durant son mandat, Jean-Pierre Farandou a dû affronter la crise du Covid-19 et l’arrêt total des TGV pendant la pandémie. Lors de sa présidence, il est également parvenu à ramener les comptes de la SNCF dans le vert avec des résultats historiques en 2022, soit 2,4 milliards d’euros de bénéfice puis 1,3 milliard d’euros en 2023 rapporte Le Monde
  • Récemment, Jean-Pierre Farandou était sous le feu des critiques de la part d’une partie du gouvernement, suite à un accord sur les fins de carrières des cheminots signé par la direction avec l’ensemble des syndicats du groupe. Sur fond de réforme de retraite, cet accord prévoyait un échelon d’ancienneté supplémentaire pour les salaires, ainsi que des reconversions possibles pour les postes correspondant aux critères de pénibilité. Finalement, ce texte prévoyait la possibilité pour certains métiers comme les conducteurs ou les contrôleurs de partir en retraite anticipée avec des mesures financières avantageuses. 
  • Pour l’heure, l’homme a été entendu mardi par la commission de l’Aménagement du territoire et du développement durable au Sénat, suite à l’officialisation de sa non réélection. Lors des échanges, il a défendu cet accord, qu’il juge de « raisonnable, équilibré et utile ». « On ne peut pas transformer contre ses salariés une entreprise publique de 150 000 cheminots à forte culture maison », a souligné Jean Pierre Farandou. 

 


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