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Selon le directeur de l’OMS, de nouveaux variants pourraient être « totalement résistants » aux vaccins actuels ou à une infection antérieure

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Source : Getty Images

De nouveaux variants du coronavirus pourraient « devenir totalement résistants aux vaccins actuels ou à une infection antérieure », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui s’inquiète de la propagation des variants Omicron et Delta, à l’origine d’un « tsunami » de nouveaux cas de Covid.


 

Principaux faits

  • Les nouveaux variants qui apparaissent pourraient « échapper à nos contre-mesures » et rendre les vaccins actuels contre le Covid-19 ou les infections précédentes inefficaces pour protéger les gens contre le virus, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, ajoutant que des vaccins conçus pour lutter contre des variants spécifiques pourraient être nécessaires.
  • Il s’est dit « très préoccupé » par le fait qu’un « tsunami » de nouveaux cas causés par la propagation de Delta et Omicron exercerait « une pression immense sur des agents de santé épuisés et des systèmes de santé au bord de l’effondrement » et perturberait les moyens de subsistance.
  • Ses commentaires sont intervenus alors que 4,99 millions de nouveaux cas de virus ont été signalés dans le monde entre le 20 et le 26 décembre, soit 11% de plus que la semaine précédente, selon l’OMS.
  • Mercredi matin, les États-Unis ont battu le record sur leur moyenne de sept jours de nouvelles infections, qui s’élevait à environ 282 000, dépassant le précédent record établi en janvier, selon les données compilées par l’Université Johns Hopkins.
  • Réitérant sa déclaration précédente, le chef de l’OMS a déclaré qu’il était essentiel de « mettre fin aux inégalités en matière de santé » pour mettre fin à la pandémie.

 

Chiffre important

92. C’est le nombre de pays membres de l’OMS qui n’ont pas atteint l’objectif de 40% fixé par l’agence pour que leurs populations soient vaccinées d’ici la fin de l’année. L’OMS compte 194 pays membres. Le chef de l’OMS a déclaré que près de la moitié de ses pays membres n’ont pas atteint l’objectif en raison de « l’approvisionnement limité des pays à faible revenu » et de « l’arrivée de vaccins proches de la date de péremption et sans pièces essentielles » telles que les seringues.

 

Le contexte

L’OMS a prévenu que des programmes de rappel de vaccins « généralisés » pourraient faire traîner la pandémie en permettant au virus de continuer à se propager et éventuellement de provoquer des mutations dans les pays à faible taux de vaccination. Les pays riches incitent leurs citoyens à recevoir des injections de rappel, et la semaine dernière, Israël est devenu le premier pays à autoriser une quatrième dose. Lors de la conférence de presse de mercredi, le chef de l’OMS a appelé les gouvernements à faire de leur « résolution de la nouvelle année » leur soutien à la campagne de l’agence visant à vacciner 70% de la population dans chaque pays d’ici à début juillet 2022.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Lisa Kim

 

<<< À lire également : Selon une étude, le variant Omicron est moins susceptible de provoquer une hospitalisation et de se transformer en maladie grave >>>

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