Plus de 5000 personnes sont mortes et de nombreuses autres sont toujours coincées sous les décombres après le puissant séisme qui a secoué le sud de la Turquie et le nord de la Syrie lundi 6 février.
Selon le United States Geological Survey, le séisme de magnitude 7,8 a eu lieu à 4 h 17 (heure locale), à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres, et a été suivi d’une réplique de magnitude 6,7 11 minutes plus tard. L’épicentre du séisme se situe près de la grande ville turque de Gaziantep.
Le bilan des victimes s’élève à au moins 5021 morts, selon Associated Press, et pourrait encore s’alourdir, car des centaines de blessés sont toujours hospitalisés et de nombreuses autres personnes sont encore coincées sous les décombres.
Selon plusieurs responsables gouvernementaux, au moins 3381 personnes sont mortes en Turquie et plus de 20 000 ont été blessées dans dix provinces du pays.
De l’autre côté de la frontière, en Syrie, on s’attend à ce que la liste des victimes s’allonge encore plus, la plupart des dégâts se trouvant dans une région tenue par les rebelles anti-Assad. Cette région dispose d’un accès limité aux établissements de soins et aux infrastructures, décimés par une guerre civile qui dure depuis 12 ans.
Le bilan exact en Syrie reste incertain. Le régime d’Assad a fait état de 812 morts, tandis que les forces rebelles dans le nord annoncent plus de 790 morts dans les zones qu’elles contrôlent, sans que l’on sache si ces deux chiffres se recoupent.
Sur Twitter, Erdogan a transmis ses « vœux de prompt rétablissement » aux personnes touchées par le séisme, ajoutant que plusieurs entités gouvernementales ont « commencé leur travail rapidement » en menant des opérations de recherche et de secours. « Nous espérons que nous surmonterons ensemble cette catastrophe le plus rapidement possible et avec le moins de dégâts possible, et nous poursuivons notre travail », a-t-il ajouté. Le président turc a ensuite indiqué que le pays observerait sept jours de deuil national.
Le nombre de victimes du séisme devrait augmenter considérablement en Turquie et en Syrie. Le United States Geological Survey estime qu’il y a 47 % de chances que le bilan final se situe entre 1000 et 10 000 morts. L’estimation précise qu’environ 70 000 personnes vivaient dans des zones ayant enregistré des secousses « violentes » et 540 000 dans des zones ayant ressenti des secousses « importantes ». Selon l’échelle d’intensité du United States Geological Survey, les zones ayant enregistré des secousses « violentes » sont susceptibles de subir des dommages considérables, notamment des effondrements partiels d’infrastructures ou des déplacements du plan de fondation de plusieurs bâtiments.
Article traduit de Forbes US – Auteurs : Siladitya Ray et Ana Faguy
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