Après l’Espagne et le Portugal, un résident du Massachusetts a été testé positif à la variole du singe après avoir voyagé au Canada, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires, devenant ainsi le premier cas aux États-Unis cette année, alors que les pays européens enquêtent sur plus de 30 cas potentiels.
Principaux faits
- Le département de la Santé publique du Massachusetts a confirmé mercredi un seul cas de variole du singe chez un homme qui a récemment voyagé au Canada.
- C’est le premier et le seul cas signalé aux États-Unis cette année.
- Le Royaume-Uni a signalé son premier cas de 2022 début mai, et neuf cas de variole du singe ont été identifiés au Royaume-Uni jusqu’à présent.
- L’Espagne enquête également sur huit cas suspects de variole du singe et le Portugal sur une vingtaine de cas, dont cinq sont confirmés, selon Stat.
- L’épidémie a été qualifiée de « rare et inhabituelle » par Susan Hopkins, conseillère médicale en chef de l’Agence britannique de sécurité sanitaire.
Ce qu’il faut surveiller
Un responsable espagnol de la santé a déclaré au Guardian que, bien que le virus se propage à grande échelle, il est peu probable qu’il « ne puisse pas non plus être éliminé ».
Le contexte
La variole du singe circule au Nigeria depuis des années, avec des centaines de cas signalés depuis 2017, mais elle atteint rarement les États-Unis ou l’Europe. Seuls deux cas ont été signalés aux États-Unis l’année dernière, tous deux liés à des voyages au Nigeria, mais la plupart des neuf cas au Royaume-Uni de cette année concernaient des patients qui n’ont signalé aucun antécédent de voyage récent, ce qui fait craindre que le virus se soit propagé par transmission communautaire au Royaume-Uni. Le virus ne se propage pas facilement entre les personnes. L’Agence britannique de sécurité sanitaire signale que les cas récents au Royaume-Uni concernent principalement des hommes homosexuels ou bisexuels, mais il ne s’agit pas d’une maladie sexuellement transmissible et elle se propage généralement par les fluides corporels comme le mucus et les gouttelettes respiratoires provenant d’un contact direct. Le taux de mortalité de la souche britannique est estimé à moins de 1%, et la plupart des patients se rétablissent en quelques semaines après avoir présenté les premiers symptômes, tels que fièvre et maux de tête. La maladie peut également provoquer une éruption cutanée semblable à celle de la varicelle ou de la syphilis, qui s’étend à certaines parties du corps.
Article traduit de Forbes US – Auteure : Kalie Drago
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