L’Union européenne envisage de geler les avoirs du président russe Vladimir Poutine et du ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov dans le cadre d’une nouvelle série de sanctions contre Moscou, selon de multiples rapports vendredi.
Faits marquants
- Les ministres des affaires étrangères de l’UE s’apprêtent à donner leur feu vert au lot de sanctions dans le courant de la journée, a rapporté le Financial Times, citant trois personnes au fait de la question.
- Les sources ont indiqué que l’ensemble des sanctions ne comprendrait pas d’interdiction de voyager pour Poutine et Lavrov.
- Ces mesures n’affecteraient pas les importations d’énergie russe de l’Union européenne et n’excluraient pas la Russie du système de paiement international SWIFT, selon Reuters.
- Les sanctions viseraient les élites russes et rendraient les déplacements des diplomates plus difficiles, selon Reuters.
Fait surprenant
L’étendue exacte de la richesse de Poutine est inconnue. Selon Bloomberg, son revenu annuel officiel est d’environ 10 millions de roubles (107 millions d’euros) et il possède notamment trois voitures et un appartement.
Contexte clé
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé l’Europe, plus tôt dans la journée de vendredi, à imposer rapidement des sanctions à la Russie pour avoir lancé une attaque de grande envergure contre l’Ukraine, déclarant que le bloc devrait envisager toutes les mesures, y compris l’expulsion de la Russie de SWIFT. Cette nuit, l’Union européenne s’est mise d’accord sur le principe d’imposer des sanctions « massives et ciblées » aux banques et au secteur énergétique russes. Les pays occidentaux, de l’Australie au Canada en passant par le Japon, se sont joints aux États-Unis, à l’Union européenne et au Royaume-Uni pour imposer des sanctions économiques à la Russie après que Poutine a officiellement reconnu l’indépendance des États pro-russes de Donetsk et de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, en début de semaine. Le président Joe Biden a annoncé jeudi de nouvelles sanctions économiques à l’encontre de Moscou, notamment des sanctions à l’encontre de quatre grandes banques russes ainsi que des élites russes et des membres de leur famille. Les sanctions de Joe Biden ne visaient pas Poutine et ne coupaient pas Moscou de SWIFT.
Article traduit de Forbes US – Auteure : Lisa Kim
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