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Les premiers signaux d’espoir grâce aux vaccins anti-Covid

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Source : GettyImages

POSITIVE ATTITUDE | Vacciner au milieu des œuvres d’art, produire en se serrant les coudes entre industriels pharmaceutiques concurrents… et si l’on voyait enfin le bout du tunnel de la pandémie ?

En Italie, vacciner et visiter un musée, c’est possible. Peut-être une idée à souffler à Roselyne Bachelot qui a annoncé être sortie de l’hôpital après avoir contracté le virus de la covid-19… le musée de Capodimonte à Naples en Italie vient d’ouvrir ses portes dans le cadre de la campagne de vaccination. Cette collaboration entre les centres d’art et les agences de santé devrait s’étendre dans le pays et permettre d’apporter une touche de beauté mais surtout de positif à cette campagne de vaccination qui traine en longueur dans de nombreux pays européens. Des musées, des hippodromes et même les églises devraient recevoir les nombreux candidats au vaccin dans les jours qui viennent. Tous ces lieux muselés par la pandémie prennent ainsi une sorte de revanche sur l’histoire de la covid-19.

Vers la sortie du tunnel ? 

En France le démarrage de la production de vaccin devient une réalité qui permet d’espérer une accélération de la vaccination. Une usine du sous-traitant français Delpharm a en effet commencé à mettre en flacon le vaccin de l’alliance américano-allemande Pfizer-BioNTech ce mercredi 7 avril à Saint-Rémy-sur-Arve (Eure-et-Loir). Pour accélérer la production de vaccins, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur qui vient d’être nommé « Monsieur Vaccin », avait souligné l’importance de la synergie et de la collaboration entre les différents industriels acteurs de la production d’un vaccin dans sa longue chaine de composants « Il faut par exemple suffisamment de lipides pour encapsuler l’ARN messager. Or, on en produit trop peu sur le sol européen. Tout comme ces sacs géants à usage unique qui tapissent le fond des cuves de fabrication des vaccins et évitent leur nettoyage, faisant ainsi gagner du temps précieux lors de la production. » Un effort de guerre, en somme, que tous doivent fournir, même les concurrents : depuis février, après avoir mis à disposition de Pfizer-BioNTech une partie de ses capacités industrielles pour la production de leur vaccin contre le Covid-19, le géant pharmaceutique Sanofi a renouvelé l’opération avec celui développé par Johnson & Johnson (J & J). De quoi redonner du baume au cœur en ce troisième confinement.

 

<<< À lire également : L’OMS reproche à l’Europe la « lenteur inacceptable » du processus de vaccination >>>

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