Le chef du gang haïtien qui a enlevé un groupe de 17 missionnaires américains et canadiens il y a une semaine a intensifié les négociations pour leur libération jeudi avec une vidéo menaçant de les tuer, selon l’Associated Press.
Faits marquants
- Wilson Joseph, le chef du gang des 400 Mawozo, a posté une vidéo sur les médias sociaux menaçant de « mettre une balle dans la tête de ces Américains » s’il ne reçoit pas le paiement de la rançon qu’il a demandé, selon l’Associated Press.
- Plus tôt cette semaine, le gang a demandé 17 millions de dollars (soit 1 million de dollars par personne) à Christian Aid Ministry, l’organisation basée aux États-Unis dont les membres ont été capturés au cours du week-end.
- La Maison Blanche et le ministre de la justice haïtien ont tous deux déclaré qu’ils étaient en pleine négociation avec 400 Mawozo, mais qu’ils ne voulaient pas remettre de rançon.
Critique
Les États-Unis « ne négocient pas avec les terroristes », a déclaré Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, lors d’un point de presse mardi.
Ce que nous ignorons
Nous ignorons sur quelle plateforme de médias sociaux la vidéo a été postée et si elle est toujours active. Selon l’Associated Press, Joseph était « habillé d’un costume bleu, portait un chapeau bleu et une grande croix autour du cou » dans la vidéo.
Citation clé
« Vous me faites pleurer. Je pleure de l’eau, mais je vais vous faire pleurer du sang », aurait dit Joseph.
Contexte clé
Les membres du groupe missionnaire basé dans l’Ohio ont été capturés samedi alors qu’ils visitaient un orphelinat dans une banlieue de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, a déclaré l’un des principaux responsables du pays en début de semaine. Cette partie de la ville est contrôlée par 400 Mawoz et le groupe a été enlevé par un groupe d’hommes lourdement armés. La violence est en hausse dans la ville, qui est désormais largement contrôlée par des gangs, et les enlèvements sont fréquents.
Fait surprenant
Le gang qui a enlevé le groupe de missionnaires a également été accusé d’avoir kidnappé cinq prêtres et deux religieuses plus tôt cette année. On ignore si une rançon a été versée, mais les prêtres et les religieuses ont été libérés après avoir été détenus pendant trois semaines.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Jemima McEvoy
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