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Julian Assange autorisé à se marier en prison

Julian Assange
Stella Moris, fiancée de Julian Assange. Getty Images

Le fondateur de Wikileaks Julian Assange a été autorisé à épouser sa fiancée dans la prison britannique où il est détenu depuis 2019 alors qu’il lutte contre l’extradition vers les États-Unis après avoir été accusé d’espionnage et de piratage informatique, selon de multiples rapports.

 

Faits marquants

  • Julian Assange va épouser Stella Moris, la mère de deux fils qu’ils ont secrètement conçus alors qu’il était réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres, a rapporté la BBC.
  • Le couple s’est rencontré en 2011 lorsqu’elle a rejoint son équipe juridique et ils ont entamé une relation romantique en 2015, a-t-elle déclaré dans une vidéo YouTube.
  • Stella Moris était « soulagée que la raison l’ait emporté », ajoutant : « j’espère qu’il n’y aura pas d’autres interférences avec notre mariage », a rapporté The Guardian.
  • Mercredi, elle a affirmé que le directeur de la prison de Belmarsh, où Julian Assange est détenu, empêchait activement le couple de se marier et se préparait à monter une action en justice contre lui.
  • Après que le couple a obtenu la permission de se marier, un porte-parole de la prison a déclaré que « la demande de M. Assange a été reçue, examinée et traitée de la manière habituelle par le directeur de la prison, comme pour tout autre prisonnier », selon The Guardian.
  • Aucune date n’a été fixée pour leur mariage.

 

Citation clé

« Nous avons entamé une action en justice parce que les autorités britanniques ont érigé une barrière totale et indéfinie non seulement pour se marier, mais même pour entamer le processus statutaire pour se marier », a déclaré Stella Moris mercredi. « Ce comportement du gouvernement britannique est injuste, irrationnel et sinistre. »

 

Contexte clé

Julian Assange est recherché aux États-Unis pour son rôle dans la publication d’une quantité massive de documents militaires et gouvernementaux confidentiels et secrets en 2010. En 2019, il a été inculpé de 17 chefs d’accusation, dont la violation de la loi sur l’espionnage et des allégations selon lesquelles il aurait travaillé avec l’analyste du renseignement de l’armée et la dénonciatrice Chelsea Manning. Son extradition vers les États-Unis a été bloquée par un juge britannique en janvier, et il reste dans une prison britannique sans possibilité de libération sous caution. S’il est reconnu coupable, il risque de passer 175 ans dans une prison américaine.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Marisa Dellatto

<<< À lire également : Des dizaines de prisonniers sont morts dans la pire émeute d&#8217;une prison en Équateur >>>

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