Instagram s’apprête à lancer de nouvelles fonctionnalités de contrôle parental

En mars prochain, Instagram présentera de nouvelles fonctionnalités de contrôle parental dans le but d’améliorer la surveillance et le contrôle des parents sur l’usage de la plateforme de leurs enfants, a annoncé l’entreprise. Cela intervient un jour avant que le directeur d’Instagram, Adam Mosseri, s’apprête à faire face à une audition du Congrès concernant l’impact de l’application sur les jeunes utilisateurs.

Faits marquants

• Dans un article de blog, Adam Mosseri a déclaré que les nouvelles fonctionnalités ont été pensées pour rendre la plateforme plus sûre pour les jeunes. De plus, Instagram adoptera une approche plus stricte concernant le contenu qu’elle recommande aux adolescents.
• Ces mesures permettront aux parents et tuteurs de surveiller combien de temps leurs adolescents passent sur l’application, de fixer des limites de temps, et d’être avertis s’ils signalent quelqu’un.
• L’application travaille également sur une plateforme éducative pour les parents, axée sur l’utilisation des médias sociaux par leurs enfants.
• L’entreprise détenue par Meta a annoncé qu’elle allait élargir l’accès à sa nouvelle fonctionnalité « Take a break », qui invite les utilisateurs qui sont d’accord, à quitter l’application après un certain temps d’utilisation.
• Tout comme la fonctionnalité « Take a break », le contrôle parental nécessitera un consentement préalable. Les utilisateurs adolescents devront donner l’accès à leurs parents, a rapporté le Wall Street Journal, citant un porte-parole de la société.

À surveiller

Mercredi, M. Mosseri doit se présenter devant la sous-commission sénatoriale chargée de la protection des consommateurs, où il devra répondre à des questions sur l’impact de l’application sur les jeunes utilisateurs.

Contexte clé

Mardi, le directeur d’Instagram a déclaré dans un post que l’application travaillait sur ces fonctions de sécurité depuis longtemps. Toutefois, cette annonce intervient quelques mois seulement après la publication d’articles compromettants sur l’impact de la plateforme sociale sur les jeunes utilisateurs. En septembre, le Wall Street Journal a publié un rapport d’enquête citant des études internes à Facebook qui ont révélé qu’Instagram avait des effets néfastes sur un bon nombre de ses millions de jeunes utilisateurs, en particulier les adolescentes. Les conclusions de l’entreprise auraient montré qu’Instagram aggravait les problèmes d’image corporelle chez une adolescente sur trois et que les adolescents reprochaient à la plateforme « l’augmentation du taux d’anxiété et de dépression ». Un peu plus tard dans le mois, Facebook a réfuté le rapport, affirmant que celui-ci n’était « pas exact ». La société a déclaré que de nombreux adolescents affirmaient que la plateforme de partage d’images les aidaient lorsqu’ils traversaient des moments difficiles.

Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray

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