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Icon of the Seas : le paquebot de la démesure

SHANGHAI, CHINA - JANUARY 01: Aerial view of China's first home-grown large cruise ship Adora Magic City at Wusongkou International Cruise Terminal on January 1, 2024 in Shanghai, China. China's first domestically-built large cruise ship, the 'Adora Magic City', will leave Wusongkou International Cruise Terminal in Shanghai on the afternoon of January 1 for its commercial maiden voyage. (Photo by Long Wei/VCG via Getty Images)

L’Icon of the Seas a pris le large samedi 27 janvier. Il est le premier navire de la compagnie américaine Royal Caribbean Cruise Line à être alimenté grâce au gaz naturel liquéfié (GNL), un combustible fossile présenté comme une alternative plus écologique. 

Un mastodonte sur les mers. L’Icon of the Seas, le plus grand paquebot jamais construit a pris la mer samedi 27 janvier, de Miami (Floride) en direction des Caraïbes. D’un poids brut de 250 800 tonnes, il a été baptisé par la star du football Lionel Messi.
La compagnie américaine Royal Caribbean Cruise Line a équipé son paquebot d’une multitude d’équipements démesurés. On y retrouve sept piscines, neuf jacuzzis, une cascade de 17 mètres de haut, ainsi que 20 ponts, 40 restaurants et enfin un village nautique qui mesure 350 mètres de long.
L’Icon of the Seas, immatriculé aux Bahamas, est le premier navire du géant américain des croisières à être propulsé au gaz naturel liquéfié (GNL), un combustible fossile que l’industrie présente comme une alternative plus écologique au fioul lourd utilisé jusqu’alors. Le navire est également équipé d’un système permettant de convertir les déchets en énergie et d’un autre pour recycler l’eau à bord, explique la compagnie. La direction promet ainsi de réduire l’impact environnemental de ce type de navire, l’une des critiques les plus courantes envers l’industrie des croisières.
Néanmoins, plusieurs associations et organismes comme le GIEC déplorent une « monstruosité anti-écologique ». Le GNL est un combustible fossile qui largue du méthane, un puissant gaz à effet de serre. Interrogé par BFM TV, François Gemenne, membre du GIEC explique que ce géant des mers pollue de façon considérable et est extrêmement nocif pour l’environnement. Le GNL, vendu par les industriels comme un « gaz vert », émettrait en réalité 120% des gaz à effet de serre présents en mer, qui viennent s’ajouter au gaz maritime traditionnel.  

 


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