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Guerre en Ukraine : Le siège de Kiev s’intensifie, un couvre feu est mis en place

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Des habitants évacuent la ville d'Irpin, au nord-ouest de Kiev, après que des bombardement ont touché leur immeuble. | Source : Getty Images

Les frappes russes se multiplient à Kiev. La capitale ukrainienne qui vit « un moment dangereux et difficile » selon le maire de la ville, Vitali Klitschko.


 

L’armée russe s’approche de la capitale ukrainienne depuis plusieurs directions, probablement pour encercler la ville. Cependant, les troupes russes sont bloquées depuis plusieurs jours, en partie en raison de la résistance acharnée des troupes ukrainiennes, a déclaré en début de semaine un haut responsable du département américain de la défense.

Les forces terrestres russes se trouvent toujours à environ 15 km au nord-ouest du centre de Kiev, une situation pratiquement inchangée depuis jeudi 10 mars, et opèrent près d’un aéroport dans la ville d’Hostomel, une région frappée par de violents affrontements depuis plus d’une semaine.

L’armée russe tente également de s’approcher de la capitale de l’Ukraine à partir de deux fronts situés à l’est de ville, mais les soldats russes se trouvent toujours à une distance de 20-30 km de Kiev. En outre, les forces ukrainiennes contrôlent toujours Brovary, une banlieue à l’est de Kiev où la Russe a tenté d’entrer la semaine dernière.

Tchernihiv, une ville de 300 000 habitants située à environ 129 km au nord de Kiev, est « isolée » par la Russie depuis plusieurs jours, mais les forces armées n’ont pas progressé au-delà de la ville ou en direction de Kiev.

Parallèlement, les forces terrestres russes se trouvent encore à la périphérie de Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine avec 1,4 million d’habitants. Selon les renseignements américains, la Russie n’a réalisé « aucun progrès apparent » vers Kharkiv, qui a été dévastée par des attaques aériennes au début de la guerre.

Certains véhicules russes ont semblé contourner Kharkiv et se diriger vers le sud-est en direction de la ville d’Izioum, ce qui, selon le Pentagone, pourrait constituer une tentative de liaison avec les forces russes dans le sud de l’Ukraine et de blocage de l’est du pays.

 

Lorsque la Russie a lancé son invasion de l’Ukraine il y a près de trois semaines, nombre de ses troupes ont commencé à s’approcher de Kiev. Des civiles auraient trouvé la mort en tentant de fuir les combats près des banlieues du nord-ouest de Kiev, comme Irpin. Selon les États-Unis et le Royaume-Uni, la Russe espère finalement encercler la capitale et ses quelque trois millions d’habitants, dans le cadre d’une prétendue tentative pour renverser le gouvernement ukrainien et le remplacer par un régime pro-russe (la Russie a nié toute volonté de renverser le gouvernement ou d’occuper l’Ukraine). Néanmoins, les forces russes ont progressé vers Kiev à un rythme assez lent en raison des pénuries d’approvisionnement, de la résistance des combattants ukrainiens et du moral des troupes, d’après le Pentagone et le ministère britannique de la Défense.

Dans le sud de l’Ukraine, la Russie a semblé faire plus de progrès après avoir envahi le pays par la péninsule de Crimée. Les villes de Kherson et de Melitopol seraient sous contrôle russe. Marioupol est encerclée par les forces russes et subit de nombreuses attaques aériennes.

Selon le ministère britannique de la Défense et la société d’imagerie satellitaire Maxar Technologies, plusieurs troupes de l’important convoi militaire repéré aux portes de Kiev il y a deux semaines ont commencé à se disperser. Ces unités pourraient se préparer à « soutenir une tentative russe d’encercler la ville », d’après une mise à jour des services de renseignement de la Défense du Royaume-Uni. Si la Russie commence à pousser pour encercler Kiev, l’effort pourrait prendre une à deux semaines, a déclaré jeudi 10 mars un responsable américain anonyme à NBC, mais la prise de contrôle de Kiev pourrait prendre un mois ou plus.

Les missiles de croisière qui ont frappé dimanche 13 mars une installation militaire ukrainienne près de la frontière polonaise (tuant au moins 35 personnes, selon les autorités locales) semblent avoir été lancés par des bombardiers à long rayon d’action volant dans l’espace aérien russe, a déclaré un haut responsable du département américain de la Défense.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Joe Walsh

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