Ce lundi 22 janvier à Matignon, dans la soirée, le premier ministre Gabriel Attal reçoit le premier syndicat d’agriculteurs, la FNSEA. Cette rencontre fait suite au projet de loi sur l’agriculture reporté et de nombreuses manifestations en France, et en Europe.
« Des actes concrets » et « un ras-le-bol », c’est ce qu’a expliqué Arnaud Rousseau, président du premier syndicat agricole français, la FNSEA, ce lundi au micro de France Inter. Pour rappel, ces dernières années les agriculteurs français se plaignent d’un manque de considération important de la part du gouvernement marconiste et alarment sur un secteur vieillissant qui pourrait se retrouver sans nouveaux repreneurs. D’autres suppliques de la part des agriculteurs sont mises en avant par le syndicat, comme la demande d’appliquer à 100%, la loi EGAlim de 2021, qui vise à protéger la rémunération des agriculteurs. En réponse, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, devait présenter un projet de loi sur l’installation de nouveaux agriculteurs ce mercredi en Conseil des ministres. Dimanche 21 janvier, il a finalement annoncé le report de la présentation du nouveau projet de loi, durant l’émission Le Grand jury sur RTL. Cette loi est pourtant très attendue par les agriculteurs, car la population des chefs d’exploitation est vieillissante, avec une moyenne d’âge autour des 50 ans et plus, révèle Capital. Selon le ministère, « un tiers des agriculteurs, soit 166 000 exploitants, seront partis à la retraite dans la décennie qui suit ». Désormais, le monde agricole représenté par son syndicat, la FNSEA, doit rencontrer à Matignon pour 18 heures, le Premier ministre Gabriel Attal. En effet, ce dernier doit apporter des réponses concrètes durant l’entrevue afin d’envisager une stabilisation de la situation. Depuis la semaine dernière, la colère gronde et s’intensifie chez les agriculteurs à un mois du salon de l’agriculture, qui doit se tenir du 24 février au 3 mars prochain. Des dizaines d’exploitants bloquent des axes routiers dont l’autoroute A64, qui relie Toulouse à Bayonne, relève Capital. Ces manifestations sont en réaction à « des charges financières et des normes environnementales à l’échelle européenne jugées trop importantes », explique la FNSEA.
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