Blake Lively accuse Justin Baldoni de harcèlement sexuel et de campagne de dénigrement

Blake Lively a porté plainte vendredi dernier contre Justin Baldoni, covedette et réalisateur du film Jamais plus, l’accusant de harcèlement sexuel et de diffamation. Cette plainte fait suite à des tensions apparentes entre les deux acteurs durant le tournage, bien que l’avocat de Justin Baldoni ait démenti ces accusations.

Faits marquants

Blake Lively, qui a déposé une plainte auprès du California Civil Rights Department, affirme qu’une réunion générale s’est tenue le 4 janvier 2024 avec les acteurs et l’équipe deJamais plus. Cette réunion visait à aborder les comportements inappropriés et l’environnement de travail hostile qu’elle, ses collaborateurs, ainsi que d’autres membres de l’équipe auraient subis, imputés à Justin Baldoni et à Jamey Heath, PDG de Wayfarer Studios.
Lors de cette réunion, plusieurs requêtes ont été formulées, notamment par Blake Lively, qui a demandé à ne plus être exposée à des vidéos ou images de femmes nues, ni de discussions sur la supposée « addiction à la pornographie » de Justin Baldoni. Elle a également exigé que les conversations sur les « conquêtes sexuelles », les organes génitaux des acteurs et des membres de l’équipe, ainsi que les mentions concernant son père décédé cessent, selon les documents déposés.
Blake Lively a exhorté Justin Baldoni à s’abstenir d’ajouter des scènes de sexe supplémentaires, notamment celles impliquant des rapports sexuels oraux, au-delà de ce qui était déjà prévu dans le scénario.
Selon les allégations de la plainte, après les demandes formulées par Blake Lively et les exigences exprimées lors de la réunion des cadres, Justin Baldoni aurait orchestré une campagne de relations publiques visant à exercer une « manipulation sociale » pour nuire à la réputation de l’actrice.
La campagne de dénigrement cherchait à nuire à l’image de Blake Lively en la présentant comme ayant une « réputation douteuse ». Elle aurait également alimenté des articles ciblés dans les médias, comme celui duDaily Mail intitulé : « Is Blake Lively set to be CANCELLED? » (Blake Lively est-elle sur le point d’être mise au ban ?), tout en répandant de fausses accusations selon lesquelles elle aurait provoqué le licenciement de membres de l’équipe de production.
Bryan Freedman, l’avocat représentant Baldoni et Wayfarer, a dénoncé la plainte comme « honteuse » et remplie d’« accusations totalement infondées » dans une déclaration faite àVariety.

Citation importante

Dans une déclaration à Deadline, l’actrice a exprimé l’espoir que la plainte « expose ces sombres tactiques de représailles, conçues pour dissuader ceux qui dénoncent des comportements abusifs et protéger les futures victimes potentielles ».

Nombre important

100 millions de dollars. C’est la somme que le milliardaire Steve Sarowitz, cofondateur de Wayfarer, s’est dit prêt à dépenser pour « ruiner la vie » de Blake Lively et de sa famille, selon la plainte.

Fait surprenant

Blake Lively a essuyé des critiques sur les réseaux sociaux lors de la promotion de Jamais plus, de nombreux internautes l’accusant d’avoir évité d’aborder le thème central du film : la violence domestique. Pourtant, selon la plainte, Lively et les autres membres du casting affirment avoir suivi une stratégie marketing convenue, qui les incitait à mettre en avant la « force et la résilience » du personnage principal incarné par Lively, plutôt que de présenter le film comme une histoire de violence domestique. Lively accuse également Baldoni de s’être éloigné de ce plan marketing, choisissant de promouvoir des thèmes liés à la violence domestique et des récits de « survivants » dans le but de préserver son image.

Contexte clé

Des rumeurs de tensions et de comportements inappropriés sur le plateau de Jamais plus ont circulé en ligne dans les mois précédant la sortie du film. Sur les réseaux sociaux, certains fans ont remarqué l’absence fréquente de Blake Lively et de Justin Baldoni lors d’événements promotionnels communs, tandis que d’autres ont souligné que plusieurs membres du casting, ainsi que Colleen Hoover, l’autrice du roman ayant inspiré le film, ne suivaient pas Baldoni sur les réseaux sociaux. Pendant la phase de post-production, Baldoni aurait engagé un expert en relations publiques spécialisé dans la gestion de crises et la protection de réputation. Certains membres de l’équipe ont répondu aux allégations en ligne, notamment Brandon Sklenar, qui a appelé à ne pas laisser ces rumeurs détourner l’attention « des intentions qui ont guidé la réalisation de ce film ». Baldoni et Lively ont évoqué des désaccords sur le plateau, sans préciser s’ils étaient en conflit direct.

Un article de Ty Roush pour Forbes US – traduit par Lisa Deleforterie