L’agence de conseil en communication, JIN a publié une étude révélant les tendances de l’activisme sur les réseaux sociaux en France. En tête, le bien-être animal se démarque avec près de 15,9% du volume de discussion présents sur les divers réseaux sociaux.
En 2023, la condition animale est le sujet qui a fait couler le plus d’encre -, en tout cas sur les réseaux sociaux. L’agence de conseil en communication et spécialiste de l’influence digitale JIN a publié une étude révélant les tendances de l’activisme sur les réseaux sociaux en France, durant l’année 2023. Les sujets liés au bien-être animal s’affichent en tête du classement, devenant les plus fédérateurs. Ils génèrent ainsi 15,9% du volume des discussions présentes sur internet. En deuxième position, c’est la réforme des retraites qui a été l’un des sujets les plus plébiscités par les internautes sur les réseaux sociaux avec près de 14,5%. Dans la suite du classement, se place les violences policières qui ont eu lieu durant les nombreuses manifestations.
Elles ont rencontré un fort intérêt avec 9,8% des échanges sur les plateformes. Par la suite, les prises de positions liées à la condition des femmes, avec 9,2% des échanges regroupant le terme « féminicide » s’affichent dans le classement. Pour finir, c’est le conflit israélo-palestinien qui est fortement sollicité en ligne, en occupant 8,8% des conversations. Les résultats de cette étude, permettent donc d’avoir un aperçu des sujets majeurs qui interpellent l’opinion publique française. « Notre étude 2023 nous a permis de constater que les sujets de violence envers le vivant, où l’instigateur des violences est facilement identifiable, présentent toutes les caractéristiques d’une histoire qui va mobiliser l’opinion. Les associations qui réussissent à créer une connexion émotionnelle avec leurs publics portent des thématiques qui ne sont ni excessivement éloignées des audiences, risquant ainsi de générer un sentiment d’impuissance, ni excessivement proches, au risque d’engendrer un malaise », explique Caroline Faillet, directrice générale du groupe JIN.
Les grands absents
La transition écologique est la grande absente de l’étude. L’écologie est un sujet qui trouve un écho médiatique fort et également des relais politiques importants, néanmoins les associations mobilisées sur ces sujets ont peiné à faire émerger ces thématiques sur les réseaux sociaux. D’après la JIN, cela s’explique en raison d’un discours souvent trop complexe et aseptisé, le rendant impopulaire auprès des utilisateurs. D’autres grandes thématiques sociales sont aussi écartées de ce classement, comme la crise migratoire que connaît le monde depuis ces dernières années. L’étude révèle que malgré l’importance du sujet, cette thématique n’a pas réussi « à mobiliser les foules de manière significative », expliquant sa non apparition dans le classement de l’activisme en ligne.
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