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Une étude établit un lien direct entre l’hypertension artérielle et la démence

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Une étude établit un lien direct entre l'hypertension artérielle et la démence. Pixabay

L’hypertension artérielle peut endommager les mêmes régions du cerveau que celles qui sont liées à la démence et au déclin des processus mentaux, selon une étude publiée lundi, établissant pour la première fois un lien direct entre ces deux affections graves.

 

Faits marquants

  • Avant cette étude, les chercheurs avaient établi un lien de causalité entre l’hypertension artérielle et les modifications cérébrales, mais un article publié lundi dans le European Heart Journal a clarifié la manière dont l’hypertension artérielle endommage le cerveau, en reliant des régions spécifiques du cerveau à la fois à l’hypertension artérielle et au déclin des processus mentaux, ont indiqué les chercheurs.
  • Les chercheurs ont utilisé des informations provenant d’examens IRM du cerveau, d’analyses génétiques et de données d’observation de milliers de patients pour examiner l’effet de l’hypertension artérielle sur les fonctions cognitives.
  • Neuf parties du cerveau ont subi des modifications liées à une pression artérielle élevée et à une détérioration des fonctions cognitives, notamment la partie responsable de la régulation des mouvements et de l’influence sur certains types d’apprentissage, ont indiqué les chercheurs.
  • Selon l’étude, d’autres parties du cerveau sont touchées, notamment celles impliquées dans les fonctions exécutives (planification de tâches quotidiennes simples et complexes), la gestion des émotions et la prise de décision.

 

Nombre important

30%. C’est le pourcentage de personnes souffrant d’hypertension artérielle dans le monde, selon les chercheurs.

 

Contexte clé

Depuis des années, les chercheurs tentent d’expliquer le lien entre l’hypertension artérielle et les fonctions cognitives. Alors que de multiples études ont suggéré l’existence d’un lien, l’étude de lundi montre les parties du cerveau affectées par les deux problèmes de santé. Une étude de 2019 publiée dans le Journal of Clinical Medicine, par exemple, suggère que la pression artérielle pourrait être considérée comme un biomarqueur précoce pour mesurer la déficience cognitive chez les personnes ne souffrant pas de démence ou d’accident vasculaire cérébral. Une autre étude de 2019 publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) a révélé que la baisse de la tension artérielle réduit l’impact de la déficience cognitive légère, un facteur de risque connu de démence.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Ana Faguy

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