Au moins 12 missiles balistiques ont frappé la ville d’Erbil, dans le nord de l’Irak, près du bâtiment du consulat américain, selon des responsables locaux et américains. Cet incident, imputé à l’Iran voisin, pourrait faire monter les tensions dans la région.
Principaux faits
- Aucune victime n’a été signalée et aucun groupe ou pays n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque, mais un responsable américain a déclaré à Reuters que les missiles avaient été lancés depuis l’Iran.
- Selon l’Associated Press, les rapports sur l’attaque sont contradictoires, les responsables irakiens affirmant que le missile a touché le consulat américain, tandis que des responsables américains ont déclaré qu’aucune installation du gouvernement américain n’avait été endommagée et que rien n’indiquait que le consulat était la cible visée.
- Le chef du bureau régional des médias étrangers a par la suite noté qu’aucun des missiles n’avait effectivement touché le bâtiment américain, mais que des zones autour du complexe avaient été touchées.
- Un porte-parole du département d’État a dénoncé cette « attaque scandaleuse » contre la souveraineté irakienne.
- L’agence de presse iranienne IRNA a rapporté l’attaque en citant des sources médiatiques irakiennes mais n’a pas mentionné son origine, ajoute l’Associated Press.
Le contexte
Les forces américaines stationnées à Erbil ont régulièrement été la cible d’attaques à la roquette et au drone qui ont été précédemment attribuées aux milices soutenues par l’Iran, mais de telles attaques à la roquette n’ont pas eu lieu depuis plusieurs mois. L’utilisation présumée de missiles balistiques dans l’attaque de dimanche marque une intensification. En janvier 2020, l’Iran a tiré des missiles balistiques sur les bases aériennes américaines des provinces d’Erbil et d’Anbar en réponse à l’assassinat de son commandant militaire Qassem Soleimani par l’armée américaine. L’attaque de dimanche fait suite à une frappe aérienne israélienne sur Damas en début de semaine dernière, qui a tué deux membres du Corps des gardiens de la révolution iranienne.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray
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