Quatre personnes ont été arrêtées dimanche à New York après des affrontements entre la police et la foule lors des célébrations de la Pride, marquant la première année depuis que les organisateurs ont interdit à la police de participer à l’événement.
Principaux faits
- Dimanche, des officiers du NYPD ont arrêté quatre personnes autour du Washington Square Park, a déclaré un porte-parole à Forbes, prétendument pour avoir tenté de passer à travers une barricade de police, mordu un officier, jeté des bouteilles sur la police et pour avoir giflé la main d’un officier.
- Les journalistes postant des informations sur les médias sociaux depuis la scène ont décrit un grand nombre de policiers, certains en tenue anti-émeute ou montés sur des vélos, affrontant la foule et bloquant les routes.
- De nombreux rapports indiquent que les forces de l’ordre ont utilisé du gaz poivré contre la foule, bien que le NYPD ne l’ait pas confirmé et n’ait pas répondu à la demande de commentaire de Forbes sur cette question.
- Les officiers en uniforme du NYPD n’ont pas été autorisés à participer à l’événement de cette année après que les organisateurs ont pris des mesures pour créer « des espaces plus sûrs… à un moment où la violence contre les groupes marginalisés, en particulier les communautés BIPOC et trans, a continué à s’intensifier ».
- La Gay Officers Action League s’est dite « découragée » par cette interdiction « honteuse », qui devrait durer jusqu’en 2025 et qui, selon les organisateurs, est un « défi » lancé aux forces de l’ordre pour qu’elles « reconnaissent leur préjudice (envers les communautés marginalisées) et rectifient le tir ».
- La présence des forces de l’ordre à la Pride était censée être minimale et la Pride de New York s’est arrangée pour qu’une sécurité privée soit en place, mais Meredith Cash, de Business Insider, a tweeté qu’il y avait « des centaines d’officiers » lors de l’événement.
Le contexte
Les célébrations de la Pride de cette année, les premières à se tenir en personne depuis le début de la pandémie, ont été moins nombreuses que prévu, certains événements ayant eu lieu virtuellement. Si la grande marche des fiertés a été essentiellement virtuelle pour la deuxième année consécutive, d’autres marches, notamment la Queer Liberation March & Rally et la Dyke March, ont eu lieu en personne. La participation continue des forces de police aux événements du mois des fiertés a suscité la controverse au sein de la communauté LGBT+ dans le monde entier. Certains événements, comme New York et Toronto, ont interdit aux officiers en uniforme de participer, tandis que d’autres, comme Londres et Sydney, ont décidé de les autoriser à prendre part à la manifestation.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Robert Hart
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