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Stock-options : Comment Macron Veut Attirer Les Talents De La Tech

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Le président français Emmanuel Macron.

Hier, Emmanuel Macron a annoncé l’adoption de nouvelles règles concernant les stock-options. Une initiative qui devrait séduire les talents de la tech salariés en France. En amont du prochain Forum économique mondial, les nouveaux changements visent à attirer des employés dans les startups de l’UE et, espérons-le, permettre à la France de rivaliser avec la Sillicon Valley pour attirer de nouveaux talents.

Plusieurs changement sont prévus, notamment la suppression d’une restriction pour les personnes ayant un visa French Tech (qui exigeait que les entreprises aient leur siège social en France). Il sera possible de recevoir des options d’achat d’actions même si l’on travaille pour une entreprise étrangère et celles-ci seront maintenant évaluées à leur juste valeur, plutôt qu’au prix payé par les investisseurs.

Martin Mignot, associé chez Index Ventures, a salué la nouvelle. Selon lui, lors la précédente édition du Forum économique mondial, la question des stock-options était apparue comme la plus importante, affectant directement les startups en France. « Le gouvernement français a écouté, il s’est engagé, et il a agi rapidement. Au nom de la communauté des startups, nous tenons à le remercier », a déclaré Martin Mignot.

Influence des stock-options sur l’attraction des talents

Les stock-options offrent aux salariés le droit d’acquérir des actions de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Indispensable pour les nouvelles startups, car souvent, lorsqu’elles embauchent, elles ne peuvent pas rivaliser avec les entreprises établies en termes de salaire. Elles offrent donc « une part du gâteau ». C’est une formule qui a fait ses preuves en encourageant de nouveaux talents à se lancer dans de nouvelles entreprises au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, mais ces options sont limitées en Europe.

Le gouvernement français a dévoilé les nouvelles options d’achat d’actions après une campagne de l’initiative Not Optional, fondée par Index Ventures, aux côtés de 500 des principaux entrepreneurs européens en janvier 2019, pour améliorer la capacité des startups à recruter de nouveaux talents.

Not Optional a demandé la levée des restrictions pour faciliter le recrutement de talents. Par exemple, dans certains pays, les options d’achat d’actions sont imposées aux employés. Si la startup échoue, ils doivent donc payer des impôts avant même d’obtenir la rémunération. Certains pays ont limité le régime aux sociétés de technologie financière ou à celles qui comptent plus de 50 employeurs. L’idéal pour Not Optional serait une directive paneuropéenne, qui permet aux gens de traverser librement les frontières de l’UE et propose des politiques d’options d’achat d’actions similaires dans tous les pays européens.

La France a devancé le RU en termes de politique de stock-options

Selon une étude réalisée par Index Ventures, la France récompense mieux les meilleurs talents que la plupart des autres pays de l’UE. Le traitement des options d’achat d’actions a été analysé dans 18 pays européens ; plus 4 autres en dehors de l’Europe. Six catégories différentes ont été évaluées, y compris la manière dont les options sur actions sont imposées (quand, à quel taux, etc), si tous les employés peuvent en bénéficier, si tous les types et tailles d’entreprises peuvent être inclus, ainsi que la charge administrative et le coût de la mise en œuvre. Dans l’étude, seuls L’Estonie, Israël et le Canada sont sortis en tête.

<<< À lire également : Pourquoi Les Salariés Des Start-Up Seront Privés De Prime Macron >>>

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