Royaume-Uni : le premier ministre Keir Starmer écarte un « retour de l’austérité »

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, arrivé en juillet au pouvoir, a promis ce dimanche, au premier jour du congrès des travaillistes à Liverpool, de protéger les services publics « à genoux » après une cure d’austérité sous les conservateurs. 

• Le congrès du parti travailliste s’ouvre alors que les polémiques et les mesures impopulaires du gouvernement britannique font déjà la une de l’actualité politique. C’est la première fois en 15 ans que le congrès se tient alors que le Labour Party est au pouvoir. Selon un sondage Opinium publié dimanche par The Observer, la cote de popularité de Keir Starmer s’est déjà effondrée et seulement 24% des électeurs approuvent son action.

• Les finances publiques britanniques sont dans un état « pire » que ce que le pays imaginait. Keir Starmer a promis que son gouvernement ne s’engagerait « pas sur la voie de l’austérité » car celle des conservateurs « a fait énormément de mal à nos services publics », a-t-il déclaré. Ils sont « à genoux » et « nous devons nous assurer qu’ils fonctionnent correctement ». Le service public de santé, le NHS, s’enfonce en particulier dans la crise avec un accès aux soins de plus en plus compliqué. 

• Dans son discours d’ouverture du congrès, la représentante de l’aile gauche du Labour Angela Rayner a promis une nouvelle législation, dès le mois prochain, pour donner plus de droits aux travailleurs. Elle veut notamment « interdire » les contrats dits « zéro heure » qui ne garantissent pas de durée minimum de travail. Elle a aussi fait des annonces concernant le logement, avec « le plus grand coup de pouce au logement social et abordable depuis une génération ». Elle veut « rééquilibrer » la relation entre locataires et propriétaires et encadrer plus strictement les expulsions.

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