Selon une étude ifop pour France Digitale et Fiducial, le candidat à l’élection présidentielle considéré, par une (large) majorité de Français comme étant le plus proche des start-up est, sans surprise, Emmanuel Macron.
Un plébiscite. Tel est l’enseignement principal de l’étude réalisée par l’ifop pour France Digitale qui porte Emmanuel Macron au firmament des candidats considérés comme étant les plus proches et le plus concernés par les start-up. Avec 72% des suffrages, le fondateur d’En Marche! – mouvement politique, du moins lors de ses prémices, qui reprenait d’ailleurs les us et coutumes des start-up – écrase la concurrence. « De par sa volonté d’incarner une nouvelle façon de faire de la politique en privilégiant le mode participatif, Emmanuel Macron semble être associé à l’image innovante des startups, et schémas managériaux originaux qui bousculent les codes plus classiques », abonde l’étude.
« Avec Nathalie Kosciusko-Morizet, c’est sans conteste celui qui comprend le mieux le monde de l’entreprise. Il a été, tout d’abord à l’Elysée puis à Bercy, un excellent interlocuteur avec un certain franc-parler mais également avec une véritable capacité d’action », déclarait déjà Olivier Mathiot, coprésident de France Digitale dans nos colonnes en octobre dernier. Autre qualité mise en exergue par Olivier Mathiot, le suivi des dossiers. « Durant chaque réunion que nous (ndlr France Digitale) avons pu avoir avec lui et ses équipes nous avons pu mesurer, pour parler trivialement, que ce qu’il promettait, il le faisait ».
Une explication, parmi d’autres, qui explique la « distance » avec son dauphin dans cette enquête, à savoir le candidat des Républicains, François Fillon. En effet, celui-ci ne recueille « que » 35% des suffrages (les personnes interrogées dans le cadre de cette étude pouvaient donner deux réponses.) Le vainqueur de la primaire de « la Belle Alliance Populaire », Benoît Hamon, complète le podium avec 29% des voix. Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan suivent le « tiercé gagnant » avec des scores oscillant entre 19 et 11%.
Fillon, candidat des « puissants »
En revanche, la situation est quelque peu différente lorsqu’il s’agit « d’évaluer » la proximité des candidats avec les grands groupes. Et dans ce cas de figure, c’est François Fillon qui rafle la mise avec 70% des suffrages…devançant d’une courte tête Emmanuel Macron et son score de 67%. « François Fillon, avec un programme très libéral sur le plan économique est davantage perçu comme le candidat des puissants » souligne l’étude. Tout comme Marine Le Pen qui s’installe sur la troisième marche du podium avec, tout de même, un score de 16%. Les candidats estampillés « gauche de la gauche » comme Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon sont, sans surprise, décrochés dans ce « volet » spécifique.
Concernant, enfin, les TPE/PME, Emmanuel Macron remporte, encore, l’assentiment général mais de manière moins spectaculaire que pour les start-ups, même si avec 48% des suffrages, il conserve une solide avance sur son surprenant second : Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de la France insoumise est, ainsi, perçu par 32% des personnes interrogées comme proche des très petites et moyennes entreprises. François Fillon, de son côté, se hisse à la troisième place avec 31%. Benoît Hamon est quatrième, avec 27% des suffrages, quand Marine Le Pen ne recueille qu’un « maigre » 23%.
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