Dans la politique, comme le déclare le styliste Serge Girardi, « il faut que le vêtement ne parle pas« .
C’est que, cela va sans dire, la politique est une affaire sérieuse ! Tout au plus les hommes politiques peuvent-ils jouer sur les cols.
Col français pour Nicolas Dupont-Aignan.
Col italien – mais dénué de glamour – pour François Asselineau ou Jacques Cheminade…
La fantaisie n’est assurément pas de mise dans les très sérieux débats de la présidentielle !
Un seul mot d’ordre donc. Ne pas se faire remarquer !
… Du moins en apparence…
En réalité il y a des pro et des anti style et à travers eux deux manières de se présenter aux Français. Serge Girardi est assurément dans l’erreur lorsqu’il déclare que les hommes politiques sont « tous mal habillés de la même manière. Il n’y a pas de fautes de goût mais pas d’identité non plus« . Oui et non. La question est bien plus complexe.
A priori, deux explications paraissent aller dans son sens : la théorie du miroir et le syndrome du dandy
- Pour la première, la théorie du miroir, il s’agit de renvoyer à l’électorat sa propre image
Lorsque Jean-Luc Mélenchon arbore la cravate, elle est résolument rouge, une manière subliminale d’afficher ses idées.
Marine Le Pen, elle, n’hésite pas à adopter le sweatshirt à capuche lorsqu’elle s’exprime en banlieue devant un électorat potentiel.
Trop stylée la meuf !
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