Avant que Bernie Sanders ne gagne aux élections primaires du New Hampshire ce mardi, le Président Trump s’est exprimé à propos des prochaines élections présidentielles de novembre. Il préférerait être en concurrence avec l’ancien Maire de New York, Michael Bloomberg, plutôt qu’avec Bernie Sanders. Selon un enregistrement audio qui a fuité sur lequel on entend Donald Trump longuement critiquer Bloomberg.
« Franchement je préférerais me retrouver face à Bloomberg plutôt que Bernie Sanders », s’est exclamé Donald Trump devant les reporters de la Maison Blanche. « Parce que Bernie Sanders a de vrais partisans, et ce, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, qu’on soit d’accord avec lui ou pas. »
« Pour ma part je n’adhère pas à ce qu’il dit, mais plein de gens le sont. » Ajoute le Président. Il fait référence aux partisans qui soutiennent Bernie Sanders et qui contribuent vivement à l’avancement de sa campagne et à sa popularité ces dernières semaines.
Cette semaine l’ancien maire de New York a subi les foudres de la presse après l’émergence d’un enregistrement audio où on peut l’entendre défendre le mouvement “stop-and-frisk » (« stopper et fouiller » qui donne le droit à la police d’arrêter et fouiller quiconque à la recherche de contrebande et d’armes illégales) de 2015. C’est dans cette atmosphère pleine de tensions et au beau milieu d’une longue critique sur Michael Bloomberg qu’est survenu ce commentaire de Donald Trump. Malgré tout, Michael Bloomberg grimpe dans les sondages, grâce aux millions de dollars dépensés en publicité politique. Ce qui lui a valu d’être qualifié par Donald Trump d’opportuniste, comme quelqu’un qui achète sa popularité.
Sans oublier que Donald Trump l’avait critiqué auparavant dans un tweet, et l’avait appelé un « raciste », suite au scandale de la révélation de ce commentaire audio sur le « stop-and-frisk ». Malheureusement, il se trouve que Donald Trump, qui a été lui-même qualifié de raciste et qui avait montré son soutien à la loi “stop-and-frisk », a rapidement supprimé ce tweet.
Pendant ce temps, Michael Bloomberg qui a renié la loi « stop-and-frisk » avant d’annoncer sa campagne présidentielle en novembre dernier ; a répondu à ses commentaires lors d’une annonce : « Cette histoire et mes commentaires à ce propos ne reflètent pas mes engagements envers la réforme judiciaire et l’égalité raciale. »
En réponse aux critiques du Président américain, Bloomberg ajoute : « le dernier tweet du Président Trump est encore un exemple de ses efforts pour diviser les Américains. Ces attaques directes envers moi reflètent clairement sa crainte devant la popularité montante de ma campagne. »
Cependant, Donald Trump n’est pas le seul à avoir pris pour cible Michael Bloomberg dernièrement. Au vu de sa popularité dans les sondages, il a fait l’objet de critiques de la part de ses rivaux Démocrates, Bernie Sanders et la Sénatrice Elizabeth Warren. Notamment comme un exemple de l’influence excessive de l’argent dans la politique.
En effet, Michael Bloomberg, cofondateur de la société de média financier Bloomberg LP en 1981, est l’un des milliardaires les plus riches du monde. Forbes estime la valeur de ses revenues à plus de 61,8 milliards de dollars.
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