Des troupes et des diplomates américains en Irak et en Syrie ont été la cible de multiples attaques à la roquette et au drone au cours des deux derniers jours, ont annoncé des responsables mercredi, signalant une escalade des hostilités quelques jours seulement après que l’armée américaine a mené des frappes aériennes contre des milices soutenues par l’Iran dans la région.
Faits marquants
- Tôt jeudi, deux roquettes ont été tirées sur l’ambassade américaine à l’intérieur de la zone verte de Bagdad, selon Reuters.
- L’une des roquettes a été interceptée par le système anti-roquettes de l’ambassade, mais la seconde a atterri près du périmètre de la zone verte, qui abrite les principaux bâtiments gouvernementaux et les ambassades étrangères.
- Mercredi, au moins 14 roquettes ont touché la base aérienne d’Ain al-Asad, dans l’ouest de l’Irak, qui abrite les forces américaines, blessant deux membres des services américains.
- Mardi, une attaque de drone a également visé une installation militaire américaine à l’aéroport d’Erbil, dans le nord de l’Irak.
- Aucune entité n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque jusqu’à présent, mais les militants soutenus par l’Iran avaient juré de riposter après les frappes aériennes américaines qui ont visé des installations utilisées par les groupes le mois dernier.
Contexte clé
À la fin du mois dernier, sur ordre du président Joe Biden, les forces américaines ont mené des frappes aériennes le long de la frontière irako-syrienne, visant des installations utilisées par deux milices soutenues par l’Iran, identifiées comme Kata’ib Hezbollah et Kata’ib Sayyid al-Shuhada. Le Pentagone a déclaré que les installations visées avaient été choisies parce qu’elles avaient été utilisées par les militants pour mener des attaques de drones contre le personnel et les installations des États-Unis en Irak. Depuis le début de l’année, des groupes soutenus par l’Iran ont pris pour cible des bases irakiennes abritant du personnel militaire américain, à l’aide de roquettes et de drones chargés d’explosifs. Les attaques de cette semaine risquent de compliquer davantage les pourparlers en coulisse entre Washington et Téhéran, alors que le gouvernement Biden tente de relancer l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, qui a été mis au rebut par l’ancien président Donald Trump. Le dernier cycle de négociations a été ajourné le 20 juin et l’Iran a depuis élu le dirigeant de la ligne dure Ebrahim Raisi comme prochain président.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Siladitya Ray
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