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« Partygate » : Boris Johnson sauve son poste après un vote de confiance décisif

Boris Johnson
Le Premier ministre britannique survit au vote de confiance du Parlement. | Source : Getty Images

En remportant un vote de confiance déclenché par sa propre majorité, le Premier ministre britannique Boris Johnson sauve son poste plusieurs mois après le scandale du « partygate ».

 

Lundi 6 juin, le Premier ministre britannique a survécu à un vote de confiance déclenché par les membres du parti conservateur, dans un contexte de colère généralisée concernant une série de fêtes illégales organisées à Downing Street durant le confinement.

Boris Johnson a remporté le vote de confiance par 211 voix contre 148. Le Premier ministre britannique est à l’abri de tout autre vote de défiance pendant un an, bien que ce délai de 12 mois puisse changer.

Le locataire du 10, Downing Street a dû faire face à une pression intense de la part des députés, y compris des membres éminents de son propre parti, et du public après que plusieurs articles l’ont mis en cause dans le scandale du « partygate ».

Le premier mandat de Boris Johnson a été marqué par de nombreuses controverses autour du Brexit et de la pandémie. Les révélations sur les fêtes illégales organisées à Downing Street par le Premier ministre britannique et ses collaborateurs, alors que les restrictions sanitaires étaient en vigueur, ont déclenché une vaste enquête interne et judiciaire. Plus de 120 amendes de police ont été dressées, notamment à l’encontre de Boris Johnson, de son épouse et du chef du Trésor britannique Rishi Sunak. Pour la première fois, un Premier ministre britannique en exercice a été sanctionné pour avoir enfreint la loi. En outre, Boris Johnson a été accusé de remanier le code de conduite ministériel pour éviter de démissionner après avoir enfreint les règles.

Le « partygate » n’est que le dernier scandale en date impliquant Boris Johnson. Auparavant, le Premier ministre britannique avait été mis en cause dans la gestion de la pandémie par le gouvernement britannique, l’attribution de marchés importants, la rénovation de son appartement, la suspension illégale du Parlement et une série d’autres scandales avant son arrivée au 10, Downing Street, notamment son renvoi du cabinet fantôme et son licenciement pour avoir inventé des citations en tant que journaliste.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Robert Hart

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