Le ministère russe de la Défense a demandé à l’Ukraine de rendre la ville assiégée de Marioupol dimanche, déclarant que les forces ukrainiennes avaient jusqu’à 5 heures du matin, heure de Moscou, lundi pour déposer les armes, mais l’Ukraine a rejeté ces conditions.
Principaux faits
- Le colonel général russe Mikhaïl Mizintsev a appelé l’Ukraine à se rendre à Marioupol via le média d’Etat RIA Novosti, qualifiant les forces ukrainiennes de « bandits » et de « bataillons nationalistes », selon une traduction de CNN.
- Selon Al Jazeera, Reuters et le Financial Times, le ministère russe de la Défense a donné à l’Ukraine jusqu’à 5 heures du matin, heure de Moscou, pour rendre la ville.
- Après la reddition, le ministère russe de la Défense a déclaré qu’il ouvrirait des couloirs humanitaires pour les Ukrainiens pris au piège dans la ville, où des milliers de civils ont été tués ces derniers jours.
- La vice-première ministre de l’Ukraine, Iryna Vereshchuk, a déclaré au média Ukrayinska Pravda : « Il ne peut être question d’une quelconque reddition » ou d’un « dépôt des armes », ajoutant que l’Ukraine avait déjà fait part de cette position à la Russie, selon une traduction de l’Associated Press.
Citation importante
« Au lieu de perdre du temps sur huit pages de lettres, ouvrez simplement le couloir », a demandé Iryna Vereshchuk à la Russie, selon la traduction de Ukrayinska Pravda par l’AP.
Le contexte
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de commettre des crimes de guerre à Marioupol dans un discours publié et traduit sur sa page Facebook samedi. Plus tôt dimanche, des responsables ukrainiens ont accusé la Russie d’avoir bombardé une école d’art à Marioupol qui servait d’abri aux civils, selon le Washington Post. Le maire de Marioupol, Vadym Boychenko, a déclaré qu’environ 400 femmes, enfants et personnes âgées se trouvaient à l’intérieur, selon le Washington Post, qui n’a toutefois pas pu vérifier cette affirmation de manière indépendante. Mercredi, les forces russes ont bombardé un théâtre à Marioupol qui aurait été utilisé pour abriter des femmes et des enfants, selon CNN. Des images satellite de la société technologique Maxar ont montré que le mot russe « enfants » était écrit en grosses lettres sur le sol à côté du théâtre deux jours avant qu’il ne soit bombardé. Une maternité de Marioupol a été bombardée le même jour, tuant une femme enceinte et son bébé, selon l’Associated Press.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Mason Bissada
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