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L’UE intensifie la lutte contre la désinformation

UE et luttre contre la désinformation
L'UE continue de lutter contre la désinformation. | Source : Getty Images

La Commission européenne actualise et renforce ses lignes directrices en matière de lutte contre la désinformation. Les géants de la technologie Google et Meta ont tous deux signé ces nouvelles lignes directrices.

 

Le code de bonnes pratiques de 2022 en matière de désinformation de l’Union européenne (UE) comprend plusieurs engagements concernant la transparence de la publicité politique, la démonétisation de la désinformation et la réduction des méthodes de diffusion de la désinformation, telles que les faux comptes et l’amplification par bot.

Les entreprises technologiques sont tenues d’évaluer régulièrement les actes de désinformation et de mettre à jour les différentes manières dont la désinformation apparaît sur leurs plateformes.

Les sociétés Google, Meta, Tik Tok, Twitter, Twitch et Microsoft font partie des 34 entreprises signataires de l’accord, un groupe qui comprend également des vérificateurs de faits et des sociétés technologiques de publicité. D’autres sociétés pourront signer l’accord par la suite.

Le code de bonne conduite de 2022 comprend également des mesures visant à permettre aux chercheurs d’accéder à davantage de données, à garantir la vérification des faits dans toutes les langues de l’UE et à encourager les utilisateurs à signaler les cas de désinformation, bien qu’il appartienne aux entreprises de décider des engagements qu’elles prendront.

Les plateformes et les moteurs de recherche comptant plus de 45 millions d’utilisateurs par mois, soit 10 % de la population européenne, devront soumettre un rapport tous les six mois afin qu’un groupe de travail puisse évaluer la manière dont ils appliquent le code.

L’actualisation du code de bonne conduite, annoncée jeudi 16 juin, s’appuie sur le code de bonne conduite en matière de désinformation publié en octobre 2018 et signé par Google, Facebook, Twitter, Mozilla, Microsoft, Tik Tok, des sociétés technologiques de publicité et des professionnels du secteur de la publicité. Par le passé, la Commission européenne et des propositions législatives ont tenté de lutter contre la diffusion de désinformation sur le covid, la Russie et le financement des partis politiques, comme le train de mesures sur les services numériques et le règlement relatif à la transparence et au ciblage de la publicité à caractère politique.

En cas de non-respect des engagements de l’UE, une entreprise technologique pourrait se voir infliger une amende égale à 6 % de son chiffre d’affaires mondial.

La Commission européenne, les représentants des entreprises et d’autres agences de l’UE formeront un groupe de travail permanent qui se réunira tous les six mois, ou en fonction des besoins, afin de responsabilité les entreprises. D’ici 2023, les entreprises signataires devront mettre en œuvre les codes et mesures et transmettre un rapport au groupe de travail pour examen.

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Darreonna Davis

<<< À lire également : Twitter, Facebook et Telegram permettent à la Russie de mener de grandes campagnes de désinformation >>>

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