Les États-Unis ne donnent pas suite à la proposition de Trump d’acheter le Groenland

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a confirmé jeudi que les États-Unis ne sont pas intéressés par l’achat du Groenland, un territoire autonome du Danemark, après que l’ancien président Donald Trump a lancé l’idée d’une telle vente en 2019.

Faits essentiels

• Lorsqu’un journaliste lui a demandé, lors d’une conférence de presse au Groenland, s’il pouvait « affirmer définitivement que les États-Unis ne cherchaient pas à acheter le Groenland », M. Blinken a répondu : « Je confirme, c’est exact ».
• Antony Blinken était assis aux côtés du ministre danois des Affaires étrangères Jeppe Kofod, ainsi que du Premier ministre groenlandais Múte Egede et du ministre des Affaires étrangères Pele Broberg, qui ont déclaré que le voyage de M. Blinken n’était « pas considéré comme une opération immobilière ».
• Pele Broberg a ajouté qu’une transaction immobilière « signifiait un terrain sans rien dessus » et que M. Blinken « a indiqué très clairement qu’il est ici pour les gens qui vivent au Groenland ».
• Antony Blinken a déclaré que l’objectif de sa visite, qui faisait suite à une réunion du Conseil de l’Arctique en Islande, était de démontrer que les États-Unis « apprécient profondément » leur partenariat avec le Groenland.

Contexte clé

Trump a confirmé aux journalistes en 2019 des rapports selon lesquels il avait discuté avec des assistants d’une éventuelle offre d’achat du Groenland, déclarant que ce serait « essentiellement une grande opération immobilière ». L’histoire est devenue virale, mais a été prise au sérieux par le sénateur Tom Cotton, qui a déclaré avoir conseillé à Trump d’acheter le Groenland et avoir lancé l’idée à l’ambassadeur du Danemark aux États-Unis.

Citation clé

« C’est évidemment la bonne décision pour les États-Unis, et quiconque ne le voit pas est aveuglé par la folie de Trump », a déclaré Tom Cotton à propos de l’achat du Groenland en 2019, citant son « potentiel économique » en raison de ses riches ressources minérales et de son emplacement stratégique, et notant que l’ancien président Harry Truman a déjà tenté de l’acheter.

Critique principale

« C’est une discussion absurde », a déclaré le Premier ministre danois Mette Frederiksen à propos de la proposition en 2019, notant que le Premier ministre du Groenland à l’époque a clairement indiqué que « le Groenland n’est pas à vendre, et la discussion s’arrête là ».

Article traduit de Forbes US – Auteur : Andrew Solender

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